Cours de Jean-Michel Vappereau du Jeudi 08 février 2007 < >

JMV fera un exposé d'ensemble le 27 février 2007,

7 leçons les mardis 13, 20 et 27 février
et 6, 13, 20 et 27 mars à 20h30
(puis le cours en Juin pour quatre leçons.)
Entrée libre.

Une contribution pourra être sollicitée pour les frais de location de la salle .


École du champs de Mars
87-89 avenue de la Bourdonnais
75007 Paris
Entrée par le 89 porte blanche à côté du 87
M° Ecole Militaire

pour ce jour ci, il résume son travail :

JM Vappereau propose de nouveaux textes pour alimenter la confrontation des séminaires le Sinthome et le Désir et son interprétaion d'avec Joyce le symptôme dans AE

Deux références à Jacques Aubert :
-09 mars 1976 dans Analytica : passage sur l'ego de Joyce
-dans Lacan avec Joyce, Analytica


sur gaogoa :
(Le sinthome - 1975-1976)      

-Joyce, le symptôme (I) 7p, 16 juin 1975, (dans le Séminaire au Seuil : le Sinthome p161, texte établi par A . Miller à partir de notes d'E . Laurent.)
-Joyce, le symptôme (II) 5p,
16 juin 1975, la Sorbonne, (AE p 565)
-De James Joyce comme symptôme, Conférence de Nice,
9p, 24 janvier 1976, Nice, source ELP.
-Conférence à Genève sur " le symptôme " 17p,
4 octobre 1975, Genève, source ELP.

lire : Le portrait de l'artiste en jeune homme, J.Joyce

lectures qui accompagnent ce cours

       On a lu 8 leçons sur Hamlet, relative à la Droite Infinie, dans le Désir et son interprétation, nous isolerons la leçon 19, du 29 avril 1959, pour préciser la différence entre Œdipe et Hamlet qui équivaux à la différence entre :

Joyce / Freud
Hamlet / Œdipe
Hystérie / Analyse (Freudienne)

Freud invente l’analyse en écoutant les Hystériques.

Nous lirons Joyce le symptôme disponible dans Autres Ecrits, qui est le compte rendu d’une conférence à la Sorbonne à l’invite de Jacques Aubert - voir Joyce avec Lacan, Navarin.

Dans Joyce le symptôme II « à entendre comme Jésus la caille », Lacan explique ce qu’est le symptôme : soit l’injection du grec dans la langue française.

P565 des Autres Ecrits (AE) , p 566 ..il faut maintenir que l’homme ait un corps, soit qu’il parle avec son corps, autrement qu’il parlêtre de nature.

Lacan émet une critique du jugement de Kant : celle de la téléologie de la Nature et des Beaux Arts (muses), l’art comme artifice de retourner la nature.

Dans le Séminaire : le désir et son interprétation : Lacan parle de la schématisation dans l’art.

Panofsky a bien essayé de faire de la schématisation mais malheureusement Kasier propose alors le symbolisme, ce qui conduit à Jung.
Nous pouvons questionner la perspective comme topologie ?
A Renaud ? produit un essais sur Panowski, mais c’est de la sociologie de l’art….

Il n’y a pas de linguistique de l’énonciation ?

Hans et son père sont sur le territoire de la phobie dans Viennes avec l’aide de Freud. Territoire ou tout le monde recul (voir Télévision), territoire scabreux qui nécessite de bonnes catégorie pour ne pas retomber dans le Jung ou le Heidegger.

C’est ce champ scabreux que le corps écrit.
C’est l’objet a de Lacan.

Kant, il parle de l’objet donné par la sensation et l’intuition.

La logique traite de l’entendement qui conceptualise, il fait des ronds. Ces objet ne sont pas des lettres.

Pour lire c’est une sensation, une intuition de l’objet : les lettres ont les lit. Chaque organe, chaque fonction peut être prise comme lettre indépendamment de la fonction d’organe.

C’est l’Instance de la lettre, qui est scopique, sensation à lire, Freud c’est Champollion, la vautour du hiéroglyphe n’est pas un vautour, le rêve est un texte comme un hiéroglyphe.

 Pour l’instance du signifiant, ça se passe du côté oreille, ça s’entend, le sujet qui entend fait ce qu’il peut du signal. C’est le 2 eme mode de l’instance du phonème , voir pour cela Jakobson, Saussure, Baudoin de Courtenay, et surtout 6 leçons sur le signe et le sens de Jakobson.

La psychosomatique c’est de l’épistémosomatique. Que Baudoin de Courtenay pose que le signal n’avait pas d’importance a eu pour conséquence Schoenberg ou encore Kandinsky dont l’œuvre use de l’opposition des couleurs.Ainsi l’art moderne est une conséquence de l’instance du phonème.

Le corps débile, prématuré du mammifère humain est happé par le langage, marqué par l’unaire, travaillé par les pulsions, les dérives qui s’exercent priviligiairement autours des trous et des éléments en pointe.

L’instance de la lettre est justement le détournement des signaux.
Le signifiant plus la lettre donnent la signification (trauma, unaire, NdP), c’est l’incorporel.

Une jeu de lettre, comme jeu de signification chez Freud, repris chez lacan.
L’inconscient est la condition de la linguistique. Le langage est la condition de l’inconscient.

Qu’est dire ? c’est le phallus, dire cela ferait la risée des cognitivistes, le fait de dire c’est le phallus, c’est la structure imaginaire du phallus symbolique .
Cette structure est à reconquérir pour chacun, le travail apportant des satisfactions, des jouissances. Le signifiant de l’énonciation n’est pas conscient de lui-même.

L’art c’est de l’écrit, un détournement. La lettre, c’est la caricature.
Le corps lui écrit un texte pour dormir, c’est le rêve que l’on peut lire.

Le transfert commence quand le sujet se tait. Alors il peut parler, parler c’est lire et écrire et ça s’arrête avec le signifiant : on se tait . Exemple de sainte Thérèse …alors on écrit .. ;

Ca nous a valu 30 ans de Séminaire parlé et les Ecrits ..maintenant les séminaires sont publiés.

Le transfert commence quand je ne peux plus parler .
Les mathématiques s’écrivent comme savoir absolu, avec les nœud c’est une alphabétisation.

Quand est-il du tableau par rapport à la psychose ?

Joyce/Freud
Hamlet/Œdipe
Hystérie/Analyse

Dans AE p 566 ..le but de l’art ? …l’art gueil
Il n’y touche qu’en tant que symptôme

Ne vous laisser pas aller à dire que le sexe, le corps, n’est pas naturel.
Quelle est l’articulation du corps par rapport à la langue = au symptôme = c’est un fantasme mal écrit.
Le symptôme est une écriture fautive, dont la formulation écrite soulage.

P 566 2 eme lieu dans Joyce , le symptôme n’est pas naturel
Le symptôme comme Saint Homme ..à ne plus p’ter (comme symp’tom)
Sur la question du saint consulter Peter Brown : La société et le sacré dans l’antiquité tardive Point H316
P 567 : Joyce n’est pas un saint, il joyce trop comme freud
Le saint jouit du déchiffrage, c’est différent de la tristesse qui est une faute morale
Il joyce trop de l’SK beau, c’est l’esthétique Sadokantienne.
L’SK beau = la fonction phallique = le beau qui comme chacun sait est le rempart de l’horreur ou le début du terrible
Les saint n’entrent pas dans un concept, il y viennent un par un, à leur manière ..(escabeau, escabostration, escapade)
Joyce n’est pas si symptôme que ça ! il fait un passage par le saint
P 568 voyons-y une référence à Marx :
C’est la réserve aux accessoires = la phonologie de Troubetzkoy (Saussure, Jakobson, Baudoin de Courtenay) !?.

Alors que Chomsky détruit la linguistique en 1957, avec les arbres,

Il détruit le structuralisme néo-kantien, c’est bête, c’est le retour de la religion ou de la cybernétique qui débouche en 1975 avec ?????, sur une idéologie aplatie, niaise, ou le langage serait une image du monde …non ! le langage transforme le monde du fait du langage.

Canguilhem dans La pensée et le cerveau dit que : cette idéologie cache toute opposition, l’ordinateur écrit mais ne sait pas lire malgré tous les programme de reconnaissance de caractères, alors que le sujet doit réinventer, car pour apprendre il faut savoir, il faut inventer.

Freud : le fils doit attendre que le père soit castré pour avoir le phallus !
-Les enfants doivent abandonner le savoir des parents, aussi les jeunes font-ils du rap …quand il ne sont pas piégés dans le mécanisme ou le vitalisme, ils ont besoin de supprimer la puissance des aînés

p568 : puiser dans la réserve des phonèmes ( trésor des signifiants) celui qui n’a pas trouvé la formule générale (Joyce), c’est la formule du Capital de Marx, c’est Marx qui invente le Symptôme, sa formule générale !!! la plus value !

Lacan de l’inconscient de Freud fait le parlêtre

P569 : le symptôme est une événement de corps …ça se chante….ce sont des phonèmes découpés par opposition, ça produit la signification à partir du trauma ( voir Radiophonie, les incorporels, question II, le premier corps (narcissisme) fait le second de s’y incorporer (le symbolique)

Ca s’écrit mal entre S et I

Aussi cela conduit aux séries de Fibonacci, ou l’on déduit l’enchaînement des corps symptomatiques par d’autres corps.

Une femme est un symptôme pour un autre corps

Joyce Saint Homme / Femme
Sinthome /Symptôme
Hystérie

P568 Joyce est le fils nécessaire, Joyce se conçoit de l’historiette d’Hamlet

L’énigme (dès le rêve d’Ella Scharp, puis avec Hamlet : est-il fou ou simule-t-il la folie, puis l’énigme du renard ?

Voir les séminaires VI (DI) et XXIII (Sinth)

La femme elle reste symptôme, l’hystérique étant le sujet qui ne se prend pas pour une femme, ce qui concerne plutôt les hommes !!!!
L’obsessionnel étant lui le sujet qui ne se prend pas pour un maître.
Le symptôme hystérique, c’est le symptôme pour l’autre d’intéresser au symptôme de l’autre.
L’Hystérique fait l’homme

 

Les formules de la sexuation écrivent les deux manières de rater le lien pour un sujet, écrivent les deux manières d’une classe de ne pas être un ensemble.

La théorie des ensemble introduit une théorie du mathème

La sensation est corps et il faut la nouer avec le symbolique

afin de conjoindre les extrémités

Le mathémata ou intuition, ou ce qu’on sait déjà est lié au trait unaire (langue, nœud, nombre, figure géométrique ..

La langue pour l’apprendre faut la savoir déjà !

Lacan dans l’Etourdit dit quede l’intuition, qu’il faut la nettoyer de l’imaginaire

Puis dans le séminaire IV (RO), ne pas aller jusqu’à la poésie, ne pas maltraiter le poète, et qu’il y a une part de poésie dans l’interprétation

Combrowitz dit : je hais le poète ainsi que Mechenik ?

 

La théorie des ensembles fait le mathème …..

Le principe d’inertie ????

 

 

Lacan sacrifie la pratique institutionnelle pour (faire) publier les séminaires
Voir la raison d’un échec AE p341, La psychanalyse, la raison d’un échec.

Deux raisons sont abordées :

-l’eucharistie et l’homosexualité grec et arabe qui serait selon Lacan deux pratiques de l’orifice qui éluderaient …la castration !! (au passage, position tendancieuse et datée, car l’orifice anal n’est pas l’apanage des hommes et ne caractérise pas leur pratique, de plus en quoi le coït vaginal ne serait-il pas un évitement …note du rédacteur )

JMV ajoute la question des filles avec l’IPA éternelle avec Anna Freud et la fondation du Champ freudien avec Judith Miller (transmission épiclère de J Allouch) toute institution qui ne considère pas la pratique des orifices en psychanalyse, et où l’orifice est interdit..

Notons que l’homosexualité et la sodomie sont marqués par l’époque.
Il ne faut pas confondre le pervers et le désirant.

Le pervers est lié au fétichisme, l’objet a, là s’évanouit, alors que le désirant cherche à atteindre le désir le l’autre et en reçoit la castration.

De plus la sexualité humaine est perverse.

Artaud, lui veut récupérer son corps dans l’autre. ??

 

Pour l’homosexualité il ne faut pas confondre : les identification sexuées des identifications du moi, d ’avec la perversion qui elle dépend des Structures Freudiennes du Symptôme.

En psychanalyse , il n’y a pas de réglementation, le sujet est responsable de sa cure, il doit y avoir un engagement du sujet, le surmoi doit être détruit.

Cela poussera Einstein à écrire : Pourquoi la guerre ? Einstein, c’est le sujet de la science

Freud invente la responsabilité, la causalité psychique. Hegel montre la folie, les tords du sujet , de la belle âme, Hegel, c’est une tableau clinique de la folie !

 

L’idéal serait de faire des collectivités les plus libres plutôt que de tout régenter, des colloques sans modérateur.

Nous n’avons pas à accaparer la poésie, ni le littéraire.

Lacan cesse d’utiliser la comédie et la tragédie avec le séminaire l’Identification lorsqu’il introduit la topologie des surfaces, il évite la soupe poétique

 

Freud réussit là où le paranoïaque échoue

L’Oedipe est-il universel ?
Non, c’est l’Universel qui est oedipien dit Lacan dans l’Etourdit..

Chez Freud le père de la préhistoire est tué, le père Freudien c’est le père mort, c’est le père symbolique
-quand le fils tue le pèree, c’est le phallus, c’est le père freudien, alors la mère devient veuve.

 

Lacan dans Subversion du sujet n’est ni pour ni contre aucune religion.
Freud dissocie le phallus et le père
Lacan en reprend le Nom du père, séminaire interdit à son auditoire scientifique de St Anne.
Le père lacanien, c’est pas le père mort.

Lieu de passage du fantasme homosexuel à la paranoïa ?????
Il y a involution entre les Formule de la sexuation et les structures freudiennes du fantasme.

Le quart de tour, c’est l’involution signifiante.

Le nœud bo généralisé équivaut au 3 eme sexe , voir livret Arcurial.

 

Le désirant ça rate jamais contrairement au pervers

La castration de l’autre est impensable.

Œdipe, va se punir.
La culpabilité inconsciente, le sujet jouit, c’est un ordre du surmoi, c’est la dette symbolique

Dans le séminaire VI, leçon 19 il y a une différence entre Œdipe et Hamlet, ce dernier n’a pas commis le crime.
Avec Freud, nous sommes impures mais nous n’avons pas commis le crime

Abandon, lacheté ….

Nous pouvons être dans l’éducation "pédophile" mais nous ne sommes pas passés à l’acte.

Wo es war sol es werden .. ;

Reconnaître sa noirceur.....

Hegel illustre ce qu’est la Belle Âme, c’est la psychose

 

Pour Lacan, Hamlet peut tuer Claudius, la raison est plus forte, Claudius est le phallus réel, encore là , le père devient le phallus. Hamlet ne peut l’atteindre qu’entre la castration et la mort. C’est la figure inverse du Père et du Fils.

La dette symbolique c’est l’instance du phonème et de la lettre.

Machine, mécanisme et vitalisme (ségrégation) sont la lettre de Lacan. Le geist, l’esprit de la langue.

Dans le marxisme, l’appartenance à une classe ne donne pas une conscience de classe !

Le geist voir Derrida, Heidegger, la question du sexe.

La signification, l’incorporel, ce que l’étranger ne peut pas comprendre.

Le nom du père n’est pas à fétichiser.

 

P569 : Joyce ne se prend pas pour une femme ….refaire la symptômatologie …

Dans Finnegan Wakes , p162 ? p 509 le tour de farce ….le destin en force, la force du destin (de Verdi)

Avant que Freud nous l’assène comme Œdipe, comme destin !

lectures :

Joyce le symptôme disponible dans Autres Ecrits p565
Télévision, Lacan, Seuil

l'Etourdit,(source ELP) Lacan, 14 juillet 1972, Scilicet n°4,p5-52,1973

La psychanalyse, la raison d’un échec, (source ELP), Lacan, AE p341, Seuil

La troisième, intervention au congrès de Rome, 31-10-74/1-11-74 version Freud-Lacan, version ELP


Jacques Aubert (éd.), Joyce avec Lacan, préface de Jacques-Alain Miller. [Paris], Éditions Navarin, « Bibliothèque des Analytica », 1987, 212 p., 18.29 €.

Jacque Aubert et Maria Jolas (éds.), Joyce et Paris / Joyce and Paris (1902-1920/1940-1975). Actes du 5e Symposium international James Joyce (Paris, 16-20 juin 1975), textes en français et en anglais. [Paris], Éditions du C.N.R.S./ [Villeneuve-d’Ascq], Publications de l’Université de Lille III, 1979, 2 vols., 150 p., 6.10 € et 158 p., 6.10 €.


le Désir et son interprétation
-Joyce, le symptôme (I) 7p, 16 juin 1975, (dans le Séminaire au Seuil : le Sinthome p161, texte établi par A . Miller à partir de notes d'E . Laurent.)
-Joyce, le symptôme (II) 5p,
16 juin 1975, la Sorbonne, (AE p 565)
-De James Joyce comme symptôme, Conférence de Nice,
9p, 24 janvier 1976, Nice, source ELP.
-Conférence à Genève sur " le symptôme " 17p,
4 octobre 1975, Genève, source ELP.
Le sinthome, Séminaire XXIII, dans les 3 versions (Seuil, Ali, CB)
Le désir et son interprétation, Séminaire VI, dans les versions Ali, CB, ...


Freud, Cinq psychanalyse, le petit Hans , p93, Puf

Baudoin de Courtenay
Brown Peter, La société et le sacré dans l'antiquité tardive, Point H316
Jakobson Roman, Six leçon sur le son et le sens, Editions de Minuit
Erwin. Panofsky, La perspective comme forme symbolique, traduction G. Ballangé, Minuit, 1975, Paris.

Georges Canguilhem,« Le Cerveau et la pensée », Actes du colloque des philosophes et historiens des sciences, AlbinMichel, 1993 (écrit en 1983) : invoque Spinoza cô résistant qui croit à nécessité et détermination de la volonté
Georges Canguilhem, -Le cerveau et la pensée", conférence prononcée le 20 février 1980 à la Sorbonne dans le cadre du M.U.R.S. Mouvement universel de la responsabilité scientifique], Prospective et Santi n'14, p. 89.

Georges Canguilhem, “Le cerveau et la pensée” (1980), in Georges Canguilhem, Philosophe, historien des sciences, Paris, Albin Michel, 1993, p. 11-33.

Le paralogisme du parallélisme, Le Cerveau et la pensée de Bergson (1904) et sa portée philosophique (Cahiers Philosophiques, CNDP, 1995, pp. 143-169)

E. Roudinesco (1999) rappelle à ce sujet que, dans une conférence célèbre sur « Le cerveau et la pensée », G. Canguilhem (1980) « s’attaque avec férocité à la croyance qui anime l’idéal cognitif : la prétention à vouloir créer une “science de l’esprit” fondée sur la corrélation entre les états mentaux et les états cérébraux… Si l’on ne peut assimiler le cerveau à une machine, et si l’on ne peut rendre compte de la pensée sans faire référence à une subjectivité consciente, il est impossible également, dit Canguilhem, de réduire le fonctionnement mental à une activité chimique. C’est une évidence de dire que, sans l’activité cérébrale, il n’y aurait pas de pensée, mais c’est une contre-vérité d’affirmer que le cerveau produit de la pensée en fonction de sa seule activité chimique : “En conséquence, malgré l’existence et les heureux effets de quelques médiateurs chimiques, malgré les perspectives ouvertes par certaines découvertes en neuro-endocrinologie, le moment ne paraît pas encore venu d’annoncer à la façon de Cabanis que le cerveau va sécréter la pensée comme le foie, la bile” » (p. 65-68).

Nicolas Serge Troubetzkoy, Principes de phonologie étude (broché). Paru en 01/2005

Joyce, Finnegan wakes

Fibonacci

Artaud

Hegel