Hamlet 7 - Le désir et son interprétation - J Lacan - 29 avril 1959         Hamlet 7-2   Hamlet -schémas résumé

H7 : Hamlet la tragédie du désir
Pour étudier, approcher les rapports du sujet au désir et à son objet Lacan étudie le Deuil ( la voie majeure p 594) comme situation caractéristique de la perte de l'objet et des effets de cette perte sur le sujet.

Dans le deuil le rite a une fonction symbolique réparatrice ( la fonction économique du rituel du deuil et dans le deuil - non perçue comme valeur dans l'echelle de valeur marxiste : valeur d'usage valeur d'échange - Karl Marx,Le capital livre premier 1 ere section : la marchandise et la monnaie -) ) , réparatrice d'une perte, celle de l'objet. Cet objet correspond dans l'inconscient au phallus qui était projeté sur l'objet a. Le phallus est cet objet manquant dans le sujet, objet occulté sans image spéculaire dans le miroir .
(ci dessous RSI 11-03-1975) ( La signification du phallus, 9 mai 1958, Ecrits p685, )

( Le stade du miroir comme formateur de la fonction de Je tel qu'elle nous est révélée dans l'expérience psychanalytique 17-07-1949, E p93 )

(Remarque sur le rapport de Daniel lagache "Psychanalyse et sructure de la personnalité" p 674 et p 680 in E 647, 1960 )

C'est l'objet manquant dans l'image narcissique. Entre une négativité et une positivité une migration du sujet se réalise par l'intermédaire des objets puis de l'objet comme sacrifice, castration (perte) du narcissime pour sauver son phallus (c'est l'instant du crime cellé dans la lettre qui fait retour de l'Autre du langage).

Et la situation de deuil réouvre cette béance interne de l'abscence du phallus (- phi) dans le sujet. ( manque symbolique ou Freud loge l'ombilic du rêve) .
Le sujet se situe entre identification à l'objet et réintégration de l'objet à son égo (moi) p570
Ce qui n'est pas sans analogie avec le mécanisme de la forclusion dans la psychose. ( le phallus est forclos et réapparait sous forme de a - divers et variés) .

1

p572 - Freud établit de sa conviction en l'Oedipe le fondement par le crime de la Loi ( Totem et Tabou, Moïse, Oedipe, Hamlet) et Lacan -p571 définit l'Autre comme le lieu ou s'inscrit la Loi

2
p573 -Lacan rappelle la découverte par Freud - en 1910 - du Complexe d'OEdipe (Freud - Contribution à la psychologie de la vie amoureuse, Un type particulier de choix d'objet chez l'homme p 47 ) ou Freud analysant reconnait la tragédie d'Oedipe dans son histoire et .p577
L'Oedipe est la reproduction rituelle du mythe .(drame formateur/ humanisation).

p573 Lacan observe les dissymétries dans Hamlet et Oedipe 3
Et souligne la position particulièe du savoir du père ! p574 , dans Oedipe
Ce message de l'inconscient - du père- c'est le et ou le porte une incarnation celle du père .
Dans Hamlet c'est le message qui ouvre le drame en
Hamlet hérite de la dette de son père, alors qu'oedipe assume lui même la punition p575 4

Freud verra en Hamlet une dégradation de l'Oedipe.( vivre l'oedipe sous une forme faussée) -p577
Et de souligner que depuis Freud, ( comme père de la psychanalyse, inventeur, auteur) nous sommes chacun dans la situation d'Hamlet : nous savons !-p574
Lacan rappelle la découverte par Freud - en 1910 - du Complexe d'OEdipe / (Freud - Contribution à la psychologie de la vie amoureuse, Un type particulier de choix d'objet chez l'homme p 47 ) ou Freud analysant reconnait la tragédie d'Oedipe dans son histoire et .p577 et en 1924 le déclin du complexe d'oedipe et dans l'histoire de chacun à un niveau Inconscient

( que le père a été tué ignomigneusement, que le mère est désirante et fait peu de cas du père, que cette mort nous laisse face à cette béance du désir de la mère et que nous en souffrons dans nos symptômes, car de plus nous participons de ce meurtre (certains plus que d'autres ...)

Certes l'Oedipe est imaginaire, mais comme réçit il structure les relations intersubjectives, et cet imaginaire fonde et articule le Symbolique. (J DOR p96)

Freud ( la vie sexuelle 1923 p 120 L7, Puf ) indique que le C OE dans le meilleurs des cas sombre p578 ( dans la petite enfance) totalement pour sauver le narcissisme du sujet, ce sous la menace de castration.( la disparition du Complexe d'Oedipe ) . L'enfant entre alors dans la prériode de latence (Freud p118)ou il peut investir ses objets dans l'espace social. Cette opération n'est pas sans traces, justement celle de la psychopathologie.(névrose, perversion) . dans l'enfance et l'adolescence
La clé de la situation est le Phallus et aussi celle du drame de l'Oedipe
L'oedipe fait passer le sujet du plan de la demande à celui du désir." p 578
Cette chose réelle, non symbolisée, en puissance de l'être c'est un SIGNIFIANT p579

Fille et garçon n'attendent aucune gratification à ce niveau et font leur deuil du phallus, et l'Oedipe entre en son déclin

Analogie du deuil et du déclin (perte de l'objet)
p580 Ceci correspond à une économie imaginaire du sujet qui est sa normalisation sur le plan génital !!!!
La maturation génitale comme achèvement de l'Oedipe ! et son stigmate le complexe de castration
Qu'est porter le deuil du phallus ?
dans Hamlet quelle est la place de l'objet dans le désir ? p581
c'est une exigence narcissique du sujet ! Le sujet préfère abandonner une partie de lui-même à jamais inacessible et interdite (G2) haut du graphe, (voir la relation aux parents )
Narcissique implique le rapport à l'imaginaire p582 , et ici dans le deuil ou rien n'est satisfait et ne peut satisfaire au champ de l'autre, du rapport symbolique, lieu origine de son exigence d'amour, là il est au bout et sa perte est radicale.
5
Ce manque préfigure le monde de la fonction génitale p583
Le rapport à l'objet génital n'et pas un rapport de + ou de -, mais se règle par rapport aux fonction CPF
description de la la connotation de leurs relations aux objets ... (tableau ci-dessous) : les étapes du sujet Sbarré/castration, Sbarré / privation

Lacan reprend le tableau de RO p199 incomplet pour utilier et compléter celui de RO p269
Il y ajoute PRIVATION p584 (milieu)
Au niveau de la castration , "le sujet est réel et est marqué du signe de la parole qui conditionne cette éclipse, ce manque qui le structure comme tel au niveau symbolique dans le rapport à la castration ! " p585
Le nouveau terme est PRIVATION, le sujet symboliquement castré comme parlant, castration symbolique, non dans l'être mais privation à situer dans le réel.
posons le problème en terme de deuil p586 ( la singularité fait du sujet qqchose de réellement privé)
la privation, n'est nulle part dans le réel ( car le R est toujours plein):
C'est -phi, la castration assumée sur le plan imaginaire p587 ( la néantisation ou la négativité du philosophe)
(- phi) nous servira à définir l'objet a du désir, à nous situer par rapport aux catégories, têtes de chapitres, registres dans l'analyse ???

L'objet a est cet objet qui soutien le rapport du sujet à ce qu'il n'est pas . . . . . . le Phallus p587
p587 bis / l'objet est-il l'objet génital ?
Il y a un clivage entre la phase phallique et la phase génitale.
C'est le lieu de la dialectique de l'avoir ou de ne pas l'avoir. Le rapport de la phase phallique à l'objet , toujours voilé, apparait avec les phanies .
La position radicale du sujet au niveau de la privation c'est de n'être pas le Phallus, c'est d'être lui même un objet négatif.

p588 - les 3 formes aliénées ou apparrait du sujet au niveau de CFP lire p 588 ( 1) le sujet dans une syncope du signifiant, 2)le sujet soumis à la loi de tous, ou 3) situé dans le désir ou sa disparition à rapport aux deux autres )

p587 -Lacan trace le parcours de la migration du sujet, aliéné, dans le rapport à ses objets . Il utilise Oedipe et Hamlet pour établir les relation du Phalllus et de la Castration, pour situer dans le triangle Oedipien les relations de chacun des agents à leur objet en fonction du phallus. Le sujet n'est pas le phallus et est un objet négatif et de ce fait n'est pas représenté (par exemple dans le triangle) - sauf a être reflété dans l'objet .

C'est bien ce qui se produit pour hamlet, ce qui est pourri p 588 à rapport à cette position par rapport au phallus .

Le phallus en question

p588 Hamlet a à remettre sur pied le phallus p588
-exaltation idéalisante de son père
-rejet de Claudius - dénégation
-le phallus représenté par Claudius p589
La position du Phallus comme ectopique par rapport à la position Oedipienne par rapport au point (refoulé) d'hésitation, d'interrogation d'Hamlet et du lien de sa mère au Phallus - Claudius l'incarne p590
Le Phallus est là réel, et c'est comme tel qu'il s'agit dela frapper ! Et c'est là que Hamlet s'arrête toujours . Le lien narcissique au Phallus empêche de le frapper ( Oedipe -> c'est le lien narcissique du déclin de l'Oedipe) .

On ne peut frapper le Phallus même s'il est là car c'est une ombre.
C'est l'énigme du signifiant énigmatique de la puissance p591
et l'Oedipe dans Hamlet au moment du crime détourne le bras car il sait que c'est un tout autre objet qu'il a à frapper : c'est le Phallus, innateignable sans le sacrifice de son narcissisme p591

p590 -Le phallus est une ombre, et d'atteindre l'objet qui le réprésente (Claudius) sous la fome de la puissance ou de la beauté, nécessite le dépouillement-p591 de son propre narcissisme sans pour autant donner prise sur ce phallus.

Le corps (celui de Polonius et les autres) est engagé ans cette affaire de phallus, lui le phallus n'est engagé à rien !p592
le phallus glisse toujours entre les doigts

Sous sa forme de a, le phallus est ectopique - p590 au sujet dans sa face externe, et l'otolithe d'une vacuole interne ( Aa12031969 ) au sujet dans sa face interne.

p594 -" SHKP illustre en sa personne un point singulier du désir (l'objet homosexuel de son désir, le conte d'Essex le mal nommé, aux traits de femme, satisfait son amour dans le rejet de son organe qu'il laisse volontiers aux femmes" ????)
La question de la chose ?

" Dans la dialectique du sujet avec l'objet de son désir ( la voie majeur étant celle du deuil) les objets disparaissant font se manifester ce qui lui correspond dans le sujet à savoir les apparitions du phallus, les phallophanies" . - d'un - phi à PHI pour paraphraser d'un A à l'a

http://gaogoa.free.fr/Seminaires_HTML/16-Aa/Aa12031969.htm

le rapport de la sublimation avec la jouissance, puisque c'est de cela qu'il s'agit, en tant qu'elle est jouissance sexuelle, ne peut s'expliquer que par littéralement ce que j'appellerai l'anatomie de la vacuole. C'est pourquoi j'ai fait à droite le tracé de ce quelque (p394->) chose de cerné qui la représente, la vacuole. Un instant imaginez-vous cette vacuole comme étant ce qu'a d'appareil auditif un de ces animalcules qu'on appelle, je ne sais pas pourquoi, primitifs - rien n'est plus primitif qu'autre chose - mais prenez une daphnie, ça ressemble à une minuscule crevette, mais en beaucoup plus simple ; ça se trouve dans tous les cours d'eau. La daphnie, dans je ne sais quoi dont on peut dire qui lui sert d'organe auditif mais en même temps vestibulaire c'est-à-dire équilibratoire, a ce qu'on appelle un otolithe (pierre d'oreille) ( si je sais tout ça, c'est parce que j'ai regardé les comptes rendus ... c'est l'article d'un psychanalyste, je vous dirai lequel la prochaine fois, qui a attiré là-dessus mon attention ) Ça devient très amusant si, à la place de l'otolithe, vous mettez un petit bout de fer et qu'après vous jouez avec des aimants autour. Ça la fait jouir ! Naturellement on peut le présumer aux attitudes diversement extraordinaires qu'elle peut prendre. Tout à fait un homme dans sa vie morale !

    Voilà ce que je veux vous indiquer en introduction à la prochaine fois : c'est que l'objet a joue ce rôle par rapport à la vacuole. Autrement dit il est ce qui chatouille das Ding par l'intérieur. Voilà. C'est ce qui fait le mérite essentiel (p395->) de tout ce qu'on appelle oeuvre d'art. Néanmoins la chose mérite d'être détaillée. Et comme l'objet a a plus d'une forme comme l'énonce expressément Freud en disant dans son analyse de la pulsion que l'objet, ça peut être très variable, ça valse, néanmoins nous sommes arrivés à en énoncer quatre : entre l'objet oral, l'objet anal, l'objet si vous voulez scoptophilique et l'objet sado-masochique.

    Quel est-il, celui-là ? Disons qu'à propos de celui-là, la prochaine fois vous réserve des surprises.

http://gaogoa.free.fr/Seminaires_HTML/22-RSI/RSI11031975.htm

(p100->) (ou page 3) Tout ce qu'on peut espérer d'une tradition, c'est qu'elle soit moins conne qu'une autre. Comment ça se juge-t-il ? Là, nous rentrons dans le plus et le moins. Ça se juge au plus-de-jouir comme production. Le plus-de-jouir, c'est évidemment tout ce qu'on a à se mettre sous la dent. C'est parce qu'il s'agit du jouir qu'on y croit. Le jouir, si on peut dire, est à l'horizon de ce plus et de ce moins. C'est un point idéal. Point idéal qu'on appelle comme on peut, le phallus, dont j'ai déjà souligné en son temps que chez le parle-être, ça a toujours le rapport le plus étroit, c'est 1'essence du comique. Dès que vous parlez de quelque chose qui a rapport au phallus, c'est le comique. Le comique n'a rien à faire avec le mot d'esprit. J'ai souligné ça en son temps quand j'ai parlé du mot d'esprit .

    Le phallus, c'est autre chose, c'est un comique comme tous les comiques, c'est un comique triste. quand vous lisez Lysistrate vous pouvez le prendre des deux côtés. Rire, ou la trouver amère. Faut dire aussi que le phallus c'est ce qui donne corps à l'imaginaire. Je rappelle là quelque chose qui m'avait beaucoup frappé dans son temps. J'avais vu un petit film qui m'avait été apporté par, par Jenny Aubry pour me proposer au titre d'illustration de ce que j'appelais à ce moment le stade du miroir. I1 y avait un enfant devant le miroir dont je ne sais plus si c'était une petite fille ou un petit garçon. C'est même bien frappant que je m' en souvienne plus. Quelqu'un ici s'en souvient peut-être, mais ce qu'il y a de certain, c'est que petite fille ou petit garçon, j'y saisis dans un geste quelque chose qui, à mes yeux, avait valeur de ceci que, à supposer comme je le fais sur des fondements peu assurés, à savoir que ce stade du miroir consiste dans l'unité saisie, dans le rassemblement, dans la maîtrise assumée du fait de l'image de ceci que ce corps de, de prématuré , d'incoordonné jusque-là se semble rassemblé. En faire un corps, savoir qu'il le maîtrise ce qui n'arrive pas, ah ! , sans qu'on puisse bien sûr l'affirmer, ce qui n'arrive pas au même degré chez les animaux qui naissent mûrs, il n'y a pas cette joie, du stade du miroir, ce que j'ai appelé jubilation. Eh bien, il y a vraiment un lien, un lien de ça à quelque chose qui était rendu sensible dans ce film, par quelque chose qui, que ce fût un petit garçon ou une petite fille (p101->) (ou page 4) je vous le souligne, avait la même valeurs l'élision, sous la forme d'un geste, (de) la main qui passe devant, l'élision de ceci qui était peut-être un phallus, ou peut-être son absence. Un geste nettement le retirait de l'image. Et ça m'a été sensible comme corrélat, si je puis dire, á cette prématuration. Il y a là quelque chose dont le lien est en quelque sorte primordial par rapport à ceci qui s'appellera plus tard la pudeur, mais dont il serait excessif de faire état à l'étape dite du miroir.

     Le phallus donc, c'est le Réel, surtout en tant qu'on l'élide . Si vous revenez à ce que j'ai frayé cette année, en essayant de vous faire consonner consistance, ex-sistence et trou d'autre part à Imaginaire, Réel pour l'ex-sistence et Symbolique, je dirai donc que le phallus, ça n'est pas l'ex-sistence du Réel. Il y a un Réel qui ex-siste à ce phallus, qui s'appelle la jouissance, mais ç'en est plutôt la consistance, c'est le concept, si je puis dire, du phallus. Avec le concept, je fais écho au mot " Begriff ", ce qui ne va pas si mal, puisque en somme c'est, ce phallus c'est ce qui se prend dans la main. I1 y a quelque chose dans le concert qui n'est pas sans rapport avec cette annonce, cette annonce, cette préfiguration d'un organe qui n'est pas encore pris comme consistance, mais comme appendice, et qui est assez bien manifesté dans, dans ce qui prépare l'homme comme on nous le dit enfin, ou ce qui, ou ce qui lui ressemble, ce qui n'est pas loin, c'est-à-dire le singe. Le singe se masturbe, c'est bien connu et c'est en quoi il ressemble à l'homme, c'est bien certain. Dans le concept, il y a toujours quelque chose de l'ordre de la singerie. La seule différence entre le singe et l'homme, c'est, c'est que le phallus ne consiste pas moins chez lui en ce qu'il a de femelle qu'en ce qu'il a de dit mâle, un phallus, comme je l'ai illustré par cette brève vision de tout à l'heure, valant son absence.

Le terme hiérophanie (nom féminin) dont le sens est « manifestation du sacré » a été créé par Mircea Eliade dans son Traité d'histoire des religions. Ce vocable est issu du mot hiérophante.

http://stehly.chez-alice.fr/personne.htm
A la base et à l’origine de toute religion, il y a une manifestation du divin (hiérophanie) vécue par l’homme ou une manifestation de Dieu (théophanie).

Épiphanie est un mot d'origine grecque, Ἐπιφάνεια Epiphaneia qui signifie « apparition » (du verbe φάινω phainô, « paraître, être évident » ). Cette fête célèbre la visite de l'enfant Jésus par les mages, abusivement, mais couramment appelés les Rois mages

1. Révélations par la poésie. «Ce titre excellent, Les Épiphanies, n'annonce-t-il pas que des révélations vont nous être faites sur l'univers imaginaire dans lequel elles nous introduisent ?» (Louis Roinet, Préface de : Henri Pichette, Les Épiphanies, p. 9).

2. (En général, emplois dérivés du terme proposé par James Joyce). Irruption soudaine dans le champ de la conscience d'une réalité seconde rendue sensible par la présence d'un objet quelconque ou d'une personne transfigurée par l'expérience. Vision perçue dans un moment d'émotion poétique. Transfiguration de cet objet; vision de l'ordre du monde rendue possible par la présence de cet objet.

La définition originale nous est donnée par le personnage romanesque Stephen Dedalus, projection autobiographique de l'écrivain James Joyce dans Stephen Hero, première version rédigée dans les années 1904 – 1907 de ce qui sera ensuite retravaillé pour devenir le Portrait of the Artist as a Young Man publié en 1914. «By an epiphany he meant a sudden spiritual manifestation, whether in the vulgarity of speech or of gesture or in a memorable phase of the mind itself. He believed that it was for the man of letters to record these epiphanies with extreme care, seeing that they themselves are the most delicate and evanescent of moments» (ch. XXIV, p. 188).

3. Texte littéraire relatant des expériences de perception esthétique ou philosophique particulièrement intenses. Ex.: Dubliners de James Joyce est une suite d'épiphanies.

On lira également comme un écho lointain aux épiphanies de Joyce, Les Épiphanies, mystère profane d'Henri Pichette, 1948 (Paris: Gallimard, collection «Poésie», 1969), texte théâtral qui fut mis en scène par Roger Blin avec Maria Casarès, Pierre Brasseur et Gérard Philipe dans les rôles principaux.

4. (Critique théâtrale italienne) Manifestation, incarnation, mise en scène de fantasmes par le théâtre. Voir le commentaire ci-après, section III.

"Phallophanie, la chair et le sacré" expose une découverte. Une chose, dans l'art chrétien, que personne n'avait encore vu, apparaît soudain: sur le corps du Christ baptisé ou crucifié surgit un fantôme phallique qui provoque le spectateur. Cette ombre singulière, restée jusqu'ici inaperçue, Alexandre Leupin en saisit la vérité à partir d'une toile de fond : la sacralisation du sexe et l'absorption du désir par les idoles du paganisme...Merveilleusement illustré.

1959/60 - Le transfert - 290 - Ce que, dans l'obsession, nous appelons l'agressivité, se présente toujours comme une agression envers cette forme d'apparition de l'Autre que j'ai appelée en d'autres temps phallophanie , l'Autre en tant qu'il peut se présenter comme phallus. Frapper le phallus dans l'Autre pour guérir la castration symbolique, le frapper sur le plan imaginaire - la relation de l'obsessionnel à l'objet - à un objet toujours métonymique, car pour lui l'Autre est essentiellement interchangeable - est essentiellement gouvernée par quelque chose qui a rapport à la castration, laquelle prend ici forme directement agressive - absence, dépréciation, rejet, refus, du signe du désir de l'Autre. - 295 - [écriture du fantasme de l'Obs : A f (a, a', a'', a''', ...)] - 297 - les objets sont pour lui, en tant qu'objets de désir, mis en fonction de certaines équivalences érotiques - (...) l'érotisation de son monde, et spécialement de son monde intellectuel. Cette mise en fonction peut être notée par phi . - [qui] est justement ce qui est sous-jacent à l'équivalence instaurée entre les objets sur le plan érotique. Le phi est en quelque sorte l'unité de mesure, où le sujet accommode la fonction a , soit la fonction des objets de son désir.

Hamlet 7-2   Hamlet -schémas résumé

Oedipe
Hamlet, Shakespeare
Moïse et le monothéisme, Feud,1939
Totem et tabou, Freud , 1913
La vie sexuelle, Freud, 1907-1931
  -la disparition du complexe d'oedipe 1923 p117
  -contribution à la psychologie de la vie amoureuse :
      -un type particulier de choix d'objet chez l'homme p 47 , 1910
Métapsychologie : deuil et mélancolie, Freud, 1915
Dor Joël Introduction à la lecture de Lacan Denoël
Scilicet 6/7 Seuil 1975
La relation d'objet S IV, Lacan, Seuil 1956-1957
L'angoisse, S X, Lacan, Seuil, 1962-1963
RSI , S XXII, lacan, gaogoa, séance 11-03-1975
D'un Autre à l'autre S XVI, Lacan, séance du 12-03-1969
Ecrits, Seuil, 1966:
( Le stade du miroir comme formateur de la fonction de Je tel qu'elle nous est révélée dans l'expérience psychanalytique 17-07-1949, E p93 )

(Remarque sur le rapport de Daniel lagache "Psychanalyse et sructure de la personnalité" p 674 et p 680 in E 647, 1960 )
Le capital, Marx, livre premier, section 1

pour l'Oedipe selon Oedipe (le site)

• 1897 : "La naissance de la psychanalyse" PUF paris 1973
• 1899 " l'Interprétation des rêves" PUF Paris 1967
• 1912 "Totem et Tabou" Payot Paris 1967
• 1923 "le Moi et le ça"
• 1924 "la disparition du complexe d'oedipe" in "La vie sexuelle" PUF paris 1969 (pp 117-122)
• "Quelques conséquences psychiques de la différence anatomique entre les sexes"
• "Résistances à la psychanalyse" 1925
• "Sur la sexualité féminine" 1931
• "Abrégé de psychanalyse" 1940