"Diogène  demandait à Platon s'il avait bien écrit les Lois : "Mais alors,  ajoutait-il qu'en est-il ? Tu as écrit aussi la République ? -Bien entendu. -Eh  quoi ! La République est dépourvue de lois ? - Pas du tout. - Mais pourquoi  alors te fallait-il encore écrire les Lois ?"  Stobée  
     
      Cette  citation exprime le discrédit qui a touché pendant très longtemps ce texte, au  profit de deux autres textes de Platon, beaucoup plus connus, la République et  le Politique.  
     
      Ce texte des  Lois est probablement le dernier des dialogues que Platon ait écrit et c'est  son dialogue le plus long.  
     
      Pendant  longtemps, on a pensé que le dialogue était inachevé et que Platon s'était  éteint avant de l'avoir terminé. On a même pensé qu'il avait été complété par  d'autres auteurs que Platon ….  
     
      Le style de  ce dialogue étant peu critique ni dramatique, on a volontiers interprété ce  texte comme celui d'un Platon vieilli, apaisé, serein et plus au fait de la  réalité humaine, et donc moins idéaliste que dans ses dialogues  antérieurs….  Il y exprimerait une certaine déception, voire amertume.  
     
      Aujourd'hui  et depuis plusieurs années, il y a une entreprise de réhabilitation de ce  texte. Il a été retraduit et plusieurs nouveaux commentaires ont été rédigés….  
     
      Selon Luc  Brisson, les lacunes et les incohérences qui l'affectent ponctuellement  n'enlèvent rien à la cohérence d'un ensemble dont tout concourt à attester que  Platon en a commencé la rédaction bien des années avant sa mort.  
     
      Ambition  doctrinale considérable et pas de quelqu'un d'amer…  
      Matériau  d'une richesse extraordinaire, sans équivalent dans la littérature grecque  ancienne et rigueur avec laquelle il est mis en ordre.  
     
      Le plan de  l'œuvre est parfaitement arrêté. Les Lois ont un objet précis, elles obéissent  à un plan rigoureux, elles ont un début et une fin. Constitué de douze livres.  
     
      C'est le  premier ouvrage de philosophie politique de la tradition philosophique. 
    Réflexion  sur l'éducation dont Rousseau et Montesquieu vont s'inspirer.
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    Les  
      caractéristiques  
      du  
      dialogue 
     
      La scène se  passe en Crète. Sont rassemblés trois personnages d'un âge avancé. Ils ont un  long chemin à faire avant d'arriver à la grotte de Zeus où ils ont résolu de se  rendre. Le premier prend la parole et demande :  
     
  "Est-ce  à un dieu, étrangers, ou à un homme que vous attribuez l'ordonnancement de vos  lois ?"  
     
      Le cadre,  les protagonistes, les conditions du voyage, tout concourt à faire en sorte  qu'un dialogue sur la politique et la question des lois s'imposent ….  
     
      Les Lois  décrivent en effet la constitution fictive d'une cité excellente, seule  susceptible de rassembler et de former des citoyens vertueux et heureux, qui  doit être bientôt installée en Crète, à la faveur d'une colonisation.  
     
      Cette  constitution est forgée en paroles par les trois interlocuteurs :  
      L'Etranger  d'Athènes (ou Athénien), le crétois Clinias et Mégille, qui vient de  Lacédémone.  
      Ils  s'accordent pour faire de la législation le principe de la constitution de la  cité, de ses institutions, de son régime politique, mais également de ses  mœurs, des modes de vie et activités de ses citoyens.  
     
      L'objet du  dialogue est donc extrêmement étendu, car la cité embrasse l'ensemble des  activités humaines.  
     
      Les Lois  renouent avec le projet global qui était celui de la République.  
      Ces deux ouvrages ont en effet pour point commun de s'interroger sur quelle  serait la meilleure cité fictive et d'aborder dans ce cadre politique  l'ensemble des questions qui, selon Platon, définissent en propre la réflexion  philosophique.  
     
      Cette  parenté a eu pour malheureux effet de minimiser l'originalité et l'apport de ce  dialogue et de n'y voir qu'une grande illustration des principes expliqués dans  la République.  
      D'où la  boutade de Diogène …  
     
    Aujourd'hui,  en fait, on voit dans les Lois une œuvre "relationnelle", autrement  dit, une œuvre dont la signification politique est indissociablement liée aux  relations qu'elle entretient avec les trois autres grands dialogues que sont :  La République, le Politique et le Timée.   | 
  
  
    Trois  
      modes  
      d'interprétation  
      des  
      Lois  
      : 
      . les Lois complètent de manière concrète, en rentrant dans le détail des éléments législatifs, des  procédures, des crimes, de l'organisation matérielle et juridique de la cité ….  
      Ce qui était  parfois lacunaire, imprécis ou général dans les autres ouvrages.  
     
      Les Lois ne  se situent plus dans la perspective d'un philosophe-roi (modèle exemplaire  d'une Cité théorique), ou d'un sage monarque …  
     
      Cette fois,  la question de la philosophie et de la place du philosophe est marginale.  
      Elles  accordent un rôle essentiel au lien social, au "bien vivre ensemble",  à la meilleure manière de vivre ensemble, sinon celle du meilleur régime. (cf,  l'étude des différents régimes aristocratie-timocratie -  oligarchie-démocratie-tyrannie dans la République).  
     
     
      Ce qui fait  qu'une cité est unie et homogène, que la bienveillance compense les différences  entre les  hommes, nécessité d'une certaine diversité ethnique, inégalité  maîtrisée des fortunes …  
      Sur la base  des Lois, on pourrait écrire une "vie quotidienne dans la cité platonicienne",  ce que ni la République, ni le Politique ne permettent de faire.  
     
      . Elles révisent certaines thèses politiques des ouvrages précédents.  
     
      Par exemple,  le rôle de la loi. La loi donne des ordres, il faut donc déterminer à quelles  conditions ces ordres obtiendront l'accord de ceux auxquels elles s'adressent.  Dès lors surgit la nécessité de persuader les citoyens du bien-fondé de ce  qu'on leur impose. L'art politique devient affaire de persuasion et ceci est  pour Platon une innovation, y compris, semble-t-il par rapport à ses propres  conceptions antérieures :  
  "Aucun  législateur ne semble s'être avisé qu'en matière de législation, on dispose de  deux méthodes, la persuasion et la contrainte."  
     
     
      Il déplace  le problème du terrain théorique au terrain de son application concrète.  Apparaît alors plus clairement la problématique de la liberté individuelle face  à la loi. Rapports entre loi, persuasion et liberté ? La persuasion est-elle  seulement rationnelle ou contient-elles des éléments affectifs ? Quels rapports  entre persuasion et propagande mensongère ?  
     
      Un second  élément est une formule célèbre pour parler de cette cité sur laquelle les Lois  réfléchissent.  
     
      C'est la  seconde meilleure cité à côté de celle de la République, et non après.  
      Celle de la  République est de premier ordre, de l'ordre le plus élevé, c'est le modèle  idéal d'une cité habitée par des dieux ou des enfants des dieux ; celle des  Lois est une cité à visage humain, selon des procédures elles-mêmes plus  humaines.  
     
  "Il faut  envisager le point de vue humain, puisque c'est à des hommes que nous parlons,  et non point à des dieux."   | 
  
  
    Modèle  
      d'une  
      cité  
      possible. 
     
      . Elles  réalisent ce qui n'était qu'un projet théorique dans la République.  
     
      Le cas des  Lois est intéressant. Un des interlocuteurs est chargé réellement d'élaborer la  constitution et les lois d'une colonie qui va être créée. A la différence de la  République, les vieillards sont les fondateurs mais seront aussi les  législateurs de la future cité.  
     
      Relation  entre le législateur et le démiurge du Timée qui façonne la matière première.  
      Parallèle  entre l'organisation de la cité et l'organisation du cosmos.  
     
     
  Les  
  trois  
  personnages 
      Trois  vieillards se lancent dans une marche éprouvante en plein été (d'environ 40  km), en Crète, entre Héraklion et l'antre de Zeus, décidés à entreprendre la  fondation d'une cité vertueuse. Ils ont une journée pour faire cette marche. 
      La caverne  n'est pas au commencement, mais au bout du chemin ; l'on dialogue en pleine  chaleur jusqu'à ce que vienne la nuit….. 
        Symétrie  inverse de la République. 
      Personnages  âgés, donc des hommes d'expérience 
        Le dialogue  se déroule loin d'Athènes, d'où la nécessité de s'éloigner des institutions et  mœurs athéniennes. 
      L'origine  des trois personnages : 
      La  justification du choix des 3 patries est donnée dès le début, lorsqu'ils se  saluent mutuellement comme les citoyens de cités célèbres pour leur  législation. Trois modèles ou types de régime qui se rencontrent : 
      . Athènes et  le modèle de la démocratie athénienne (importance essentielle de la parole et  d'une tradition orale) 
      . Crète :  puissance grecque la plus ancienne, âge d'or révolu depuis un millénaire,  patrie des rois Minos et Rhadamante. Système oligarchique. Origine mythique par  Zeus père de Minos. 
      . Lacédémone  (Sparte) : patrie à la constitution très célèbre, partage des terres, créée par  le roi mythique Lycurgue. Origine mythique par Apollon. 
      Ces sont les  trois législations les plus fameuses du monde grec. 
    ↑   | 
  
  
    Livre  
      I 
     
      Les trois  personnages sont d'accord sur le principe suivant : la meilleure constitution  et la meilleure législation sont celles qui rendent entièrement vertueuse la  cité tout entière. Le meilleur législateur sera donc celui qui, au   moyens des lois, rendra entièrement vertueuse la cité, c'est-à-dire s'appuiera  sur la totalité des vertus et pas sur une seule.  
     
      Rappel des 4  vertus cardinales qui constituent la vertu tout entière :  
      Tempérance,  courage, justice, sagesse ou pensée réfléchie.  
     
      Un examen  rapide des exemples crétois et spartiate montre que ces deux cités ont  privilégié une seule partie de la vertu (le courage) plutôt que toute la vertu,  et qu'elles ont poursuivi la guerre plutôt que la paix. Et encore pas n'importe  quelle guerre !  
     
  Il y a trois  sortes de guerres :   
      . contre des  puissances étrangères  
      . contre des  éléments internes à sa société (guerre civile)  
      . contre  soi-même afin de faire triompher ce qu'il y a de meilleur en lui.  
     
      Dans une  guerre interne, l'essentiel n'est pas d'exterminer la partie adverse, mais au  contraire de réconcilier les parties ennemies. C'est le rôle du législateur.  L'organisation de la cité ne saurait donc être déterminée en fonction des  guerres extérieures, critère qui ne produit jamais qu'un genre inférieur  d'excellence.  
     
      Il est plus  difficile de remporter un succès contre les ennemis de l'intérieur car il faut  gagner le soutien de tous ses concitoyens.  
      Un tel  succès nécessite du courage, mais aussi les autres vertus.  
      Voici la clé  d'une bonne classification des lois.  
     
  Courage : il faut distinguer entre le  courage qu 'on manifeste contre les ennemis extérieurs et celui plus mesuré  dont on doit faire preuve dans les relations entre citoyens, au risque sinon de  la guerre civile.  
      Le courage  ne doit pas céder à l'agressivité ni à la violence, pas plus qu'il ne doit  céder aux plaisirs intempestifs.  
     
  Tempérance : moyens de type pédagogiques à  mettre en œuvre, et la loi qui les commande doit favoriser la maîtrise des  plaisirs ; plaisirs communs parmi lesquels figurent les repas en commun,  l'éducation par la gymnastique, et surtout les banquets, avec une certaine  utilisation contrôlée de l'ivresse.  
     
  L'éducation  : l'image des marionnettes  
     
      Eduquer,  c'est exercer la jeunesse aux activités que la vie requiert, notamment grâce  aux jeux. Mais en général, l'éducation est une formation orientée vers la  vertu, pour pouvoir en citoyen accompli, avec justice obéir  et se faire  obéir.  
     
      Cette  définition s'explicite à travers l'image des marionnettes que nous sommes, mues  tantôt par le fil des plaisirs, dur comme du fer, tantôt par le fil de la  raison et de la loi, le seul qui soit d'or et sacré.  
     
      L'éducation  à l'excellence  ; doit inspirer goût pour la vertu et le respect de la  loi.  
     
  Lecture  texte Folio page 128  
     
  Livre  
  II↑ 
      Ils  poursuivent leur entretien sur l'éducation : permettre à l'homme d'exercer sa  raison et de posséder des opinions vraies.  
     
      D'abord une  maîtrise des affections, des plaisirs et des douleurs, et l'éducation  "musicale", musique, poésie et chant, doit servir une telle maîtrise.  Danse également.  
      Rôle  essentiel de la musique pour développer le sens du rythme et de l'harmonie de  l'âme.  
      Le chant et  la danse ont une portée morale.  
  La musique est un langage qui exprime  l'excellence de l'âme, comme la gymnastique exprime l'excellence du corps.  
      Musique  chantée et déplacements corporels constituent l'art choral (choréia).  
     
  Livre  
  III↑ 
      Après avoir  traité des finalités de la constitution, les interlocuteurs se demandent ce que  furent l'origine et le développement historique des constitutions.  
         
        L'histoire des constitutions et des cités commence, après le déluge de  Deucalion, par des formes de vie pastorale et patriarcale (au sommet des  montagnes), puis vont se succéder un rassemblement des villages dans les plaines,  puis de véritables cités.  
        Ensuite,  histoire des trois monarchies doriennes dont Lacédémone.  
     
        Puis, examen  de deux constitutions : monarchie et démocratie : l'empire despotique perse et  la démocratie athénienne. Toutes deux condamnées par  l'histoire.  
     
  Livre  
  IV↑ 
     
        Les  personnages installent fictivement la cité : ils lui donnent un lieu  d'implantation, puis s'adressent aux colons qui sont appelés à en devenir les  citoyens.  
  Une cité  parfaitement ordonnée : évoque le  souvenir de l'âge de Kronos, l'âge d'or, un gouvernement divin et parfait, avec  des daimones comme rois et chefs.  Il faut viser une telle  perfection. Le dieu est la mesure de toutes choses. Nous devons confier nos  cités et nos affaires privées à ce qu'il y a en nous de divin, à savoir notre  raison, et cet élément divin, à l'instar de Cronos, répartira le pouvoir entre  différentes instances divines que nous appelons les lois. En tout état de  cause, les lois doivent être souveraines, et viser l'intérêt général.  
        Et  l'autorité suprême revient à celui qui leur obéit au lieu de les tourner à son  profit.  
        D'une manière générale, le salut d'une cité n'est assuré que si les chefs sont  les esclaves de la loi.  La loi est incontournable.  
     
        Toutefois,  l'accomplissement des devoirs ne passe pas seulement par des articles de loi :  le législateur aura recours à des préambules expliquant quel est le principe de  la loi, et suscitant ainsi la bienveillance qui en favorise l'adoption.  
     
        Chaque   loi doit être précédée d'un préambule pour que la loi puisse être respectée par  la contrainte, mais surtout et le plus souvent possible par la persuasion.  
     
  La  persuasion : sa  finalité est le bonheur des citoyens. De bonnes lois sont celles qui font le  bonheur de ceux qu'elles régissent. Le bonheur dépend de l'éducation, paidéïa.  Celle-ci articule les différents maillons de la chaîne qui va des affects à la  raison, via la persuasion.  
        Verte  entendue comme accord des affects avec la conception réfléchie qu'on peut avoir  à l'âge de raison.  
        L'éducation  établit une relation entre les affects et la raison qui tend à l'harmonie.  
        L'éducation  est le thème principal des Lois.  
        Eduquer,  c'est modeler l'âme. Persuader n'a de sens que si l'âme est modelable, et si  une diversité minimale de choix, d'objets et d'opinions lui est offerte.  
     
        Sans liberté d'expression, sans liberté de pensée, il n'y aurait ni persuasion, ni démarche  rationnelle, mais que la contrainte.  
        Permet aussi  de comprendre comment et pourquoi sa propre liberté est limitée….  
     
  Livre  
  V↑ 
        La  constitution doit avoir un préambule : vrai traité d'éthique : établir la  supériorité de la vie vertueuse.  
  Installation  spatiale :  idéalement, la ville sera centrale, divisée en douze portions, chacune placée  sous la protection de l'un des douze dieux, toutes égales sous le rapport du  rendement de la terre, et dont la première, elle-même au centre, sera  l'Acropole consacrée à Hestia, Zeus et Athéna.  
        Les  mathématiques président à ces divisions, tout comme aux mesures et aux proportions  qui se rencontrent dans la vie de tous les jours. Elles sont un principe  d'ordre et d'harmonie.  
        Le nombre  des futurs colons est précisé, et la répartition des propriétés, des lots,  répartition en 4 classes de revenus distinctes.  
     
  Livre  
  VI↑ 
  Les  magistratures et les lois.   
     
        Description  des principales magistratures, de leurs missions  
        Principes du  droit familial…  
     
  Livre  
  VII↑ 
        Education du  citoyen de sa naissance à sa vieillesse, renouant avec les exigences éthiques  du livre II.  
        Importance  essentielle de l'art : musique, danse, arts lyriques, et théâtre.  
     
        Une éducation  mathématisée et scientifique ; une éducation physique.  
     
     
  Livre  
  VIII↑ 
  Les fêtes et  les célébrations religieuses  
        Entraînement  guerrier et sportif  
        Les moeurs  sexuelles  
        Organisation  des activités productrices et commerciales  
     
     
  Livre  
  IX↑ 
     
  Peines et  châtiments dus à la transgression des lois.   
        Sorte de  code pénal :  
        Etude des  délits les plus graves et des crimes.  
     
  Trois  grandes rubriques : l'âme, le  corps et les biens extérieurs dont l'homme fait usage.  
     
        Les crimes  sont étudiés selon les dispositions psychiques, que le législateur et le juge  doivent connaître et guérir.  
        La  connaissance des mobiles, et notamment du caractère volontaire ou non des actes  commis joue un rôle essentiel dans l'appréciation du châtiment.  
        Le châtiment  est la guérison du criminel.  
        C'est toute  la cité qui doit être guérie du crime.  
     
  Livre  
  X↑ 
     
        Examine les  torts ou violences commis à l'égard des choses sacrées.  
        Ces délits  sont de 2 ordres : soit ils concernent les propriétés sacrées, et notamment les  temples, soit ils concernent la piété.  
        Loi contre  l'impiété. Les différentes sortes d'impiété.  
     
        Les Lois  donnent à la constitution son fondement religieux, c'est-à-dire cosmologique,  en expliquant comment le monde est divinement ordonné par une âme, et comment  la méconnaissance du rôle de la divinité est la menace la plus grave qui pèse  sur la sauvegarde et sur l'excellence de la cité. Danger que représentent les  athées ou les impies.  
     
  Livre  
  XI ↑ 
        Les trois  niveaux de délits :  
        Les crimes :  atteinte contre les âmes  
        Coups et  blessures : atteinte contre les corps  
        Atteintes  contre les biens : propriété, échange de biens, commerce ….  
     
  Livre  
  XII↑ 
     
        Succession  de questions pénales diverses : corruption des magistrats, impôts, funérailles  …  
     
        Considérations  sur le principe de la cité  
  L'intellect  de la cité : sorte de noocratie :  noüs - kratos : le pouvoir à  l'intellect.   |