SIGUI
en l'an 2027
pays Dogons Mali
"Un évènement extraordinaire rythme la vie de l'homme
Dogon: le SIGUI.
Il s'agit d'un grand rituel pratiqué tous les soixante ans. La
cérémonie dure sept ans. L'homme particulièrement
chanceux voit deux Sigui et l'homme extraordinaire assiste à trois
Sigui : le premier lorsqu'il est encore dans le ventre de sa mère,
le second à l'âge mûr et le troisième au grand
âge. D'ou tout homme peut assister à un sigui." extrait
de http://www.malilink.net/netculture/ -bibliographie
et sites- -photos
Dogons-
Le village de ENDE au pays Dogons, Mali visite
Le village d’Endé comprend quatre quartiers
Endé qui né kanda
(nouveau quartier) spécialisé dans la confection du tissu, le bogolan
Endé toro (montrer
et sacrifice) quartier de griots, on y travaille le cuir, la peau pour
les sacs
Endé Ogodergou (place du Ogon) on y fabrique l’indigo
locale pour produire la teinture
Endé Wor (il réside à Endé) on y fabrique les lits Dogon
et ils sont forgerons
carte empruntée à un site dont j'ai perdu l'adresse
Composition du conseil d’Endé en 2001 :
Adou Olou Guindo, le plus vieux du village
Solè Guindo, chef du village
Abdraman Dogoubere Guindo, premier conseil
Amidou Comoley, deuxième conseil
Abdraman Lenini, troisième conseil et médiateur
Dibiliri Antimé, deuxième personne pour la communication
Oumar Guindo
C’est un village d’environ
500 habitants
Dans chaque quartier il y a un chef de village.
Le grand chef est Seydou Solè GUINDO
Son adresse :
Endé qui né kanda
Cercle de Bankass
Région de Mopti
Arrondissement de Kani Bonzon
République du Mali
Tel :
44 30 02 à Bankass
Aly GUINDO aly_guindo2003@yahoo.fr
Un jardin au Mali
http://www.ifrance.com/jardinmali/
participez à une action de
développement au Mali ,
visitez
le Mali et
le pays Dogons
La
vie à Endé :
Economie :
- la culture
- du bogolan
- du jardin
- de l'élevage (chèvres, zebus)
Il bénéficient de deux canaux d’eaux mais il n’y a pas de barrage, ce qui fait qu’il n’y a plus d’eau après la saison des pluies (Août Septembre) période dite d’hivernage.
L’économie est basée sur la culture du mil, du sorgho,
du fonio, des haricots, des pois de terre, des petits pois, des arachides.
Mais comme ils cultivent ces terres depuis le XV siècle cela fait que
la terre est pauvre, et la culture du mil ne donne pas bien ce qui incite
les Dogons à quitter la falaise pour aller vers la plaine, vers la frontière
du Burkina où ils créent des villages.
Les barrages ont une importance cruciale pour la culture
et permettent de mettre en jachère les terres portant le mil.
Les femmes mariées filent le coton qui était cultivé autrefois, la terre
est bonne mais il n’y a pas assez d’eau.
Les Dogons pratiquent aussi l’élevage.
Les hommes
:
-à 7 ans un garçon devient berger et garde les moutons et les chèvres
en brousse
-à 12 – 13 ans il apprend à cultiver
- à 15 – 17 ans récolte du
mil
-de 20 ans à 25 ans la plupart
se marie
Une fois marié, le couple vit dans la famille paternelle
et alors la mère est à la retraite et sa belle fille travaille à sa place.
Le benjamin garde la mère.
L’aîné reçoit de son père l’histoire de la famille.
Si le vieux décède, la famille est divisée par le conseil Hogon
et chaque frère devient chef de famille.
L’aîné prend la place du père, il y a alors une réunion chez le grand
frère, chaque famille apporte un plat chez lui pour affirmer la cohésion
de la famille.
Les femmes :
La femme est fiancée le jour de sa naissance, les grands-parents du mari
choisissent la fiancée.
- à 7 ou 8 ans elle apprend le tissage et file le coton
- à 9 ou 10 ans elle apprend la cuisine
-
à 14 ou 15 ans elle se marie
La mère donne les collier du mariage.
Le mariage se demande en trois fois non sans échange
de noix de cola au goût amer
La fille avec un ami retourne au village maternel et on vient l’y chercher
pour finaliser le mariage.
Elle reste trois semaines sans faire la cuisine
Puis pendant une semaine son mari lui donne un sac de coton pour filer.
La famille offre de petits cadeaux
Quand elle a un enfant elle peut alors préparer la cuisine chez son mari.
Le travail des femmes :
Elles se lèvent à 4 ou 5 heures du matin pour aller chercher de l’eau
au puit ou au cour d’eau
A 7 h 30 fin de corvée, elle s’occupe du petit déjeuner et
des enfants, balaie la chambre,
va chercher des fagots de bois pour la cuisine.
Puis elle fait la crème de mil pour midi, puis elle va piler le mil pour
le soir et chauffer le l’eau
pour son mari.
Il apparaît que la femme est trop sollicitée, qu’elle a trop d’occupation.