VAPPEREAU.Jean-Michel  
XX eme et XXI eme siècles,
       
     

Jean-Michel VAPPEREAU, 28 juillet 2018, youtube,

  Pliage du Graphe Letttre 52,   Math et schema L, L1, L2, F, .swf, 1978  
     
  La construction d'une modification simple, en 1985, de la Logique Canonique Classique  
     
  La définition du mouvement Nœud, en 1990  
     
  Scanssions du cours de J-M.VAPPEREAU, 1978-2015  
     
  L'introduction une nouvelle négation ( troisième) pour construire l'Inconscient freudien : ~ , (tilde), en 2015,  
 

- " je peux construire l’inconscient freudien, je peux dire que la conscience, niée par cette négation, c’est équivalent comme le dit Freud, et il a beaucoup de mal avec ça, c’est équivalent à la non conscience, et à la non non conscience."
JMV23062015,

 
 
" ... où trouver un langage plus approprié pour parler de la discontinuité, que dans un chapitre des mathématiques qui s’appelle la topologie on parle spécifiquement de la continuité, si on n’est pas borné, dogmatique, on voit bien qu’il suffit d’employer un certain nombre de négations, au bon endroit, pour pouvoir utiliser le langage de la continuité, ..."

in La répétition freudienne, L455, Lacan et les Mathématiques,
Rouen, 09-02-2011
 

http://jeanmichel.vappereau.free.fr/,

http://etopologie.free.fr/,

T.E.E Buesnos aires,

lit, commente, critique, corrige, enseigne et prolonge
les oeuvres de Freud et Lacan,

       
 

" La psychanalyse n’est pas une science, Lacan n’essaie pas de la rendre scientifique, il essaie de la rendre logique, c’est un discours de la raison, mais la raison a bougé depuis Freud, c’est le sous-titre de L’instance de la lettre dans l'inconscient ou La raison depuis Freud. (Ecrits p 493, Elp),  

Mais il n’y a pas que la raison scientifique, et ma définition de la situation de la psychanalyse vis-à-vis de la science, c’est que c’est le discours nécessaire pour rendre compte du discours scientifique, pour l’achever, je parle d’une nouvelle épistémologie, ...

 

A mon avis les mathématiques ne sont pas scientifiques, la science c’est la science expérimentale, c’est la physique, la chimie, la biologie,  ce que n’est pas pour moi la mathématique, la psychanalyse nous invite à voir les choses à l’envers, nous sommes nous les vecteurs du réel qui entre dans le monde grâce à l’écriture, ce qui ne peut pas s’écrire devient réalité, nous sommes une espèce qui survit grâce au langage, qui est prématurée, ..."

in Question 1, L445, Raison et fonction de la topologie dans la psychanalyse et chez Lacan, La Sorbonne, 05-02-2011,

       
 
"... la psychanalyse est une science, oui ou non, auquel cas, dans l’affirmative elle est estimable comme telle, ou bien la psychanalyse n’est pas une science, auquel cas elle ne vaut rien, tout juste bonne à amuser quelques débats entre écologie, para-sciences, médecines douces, voir astrologie ou science politique.
L’exercice n’est pas facile et engage une grave responsabilité. Pourtant la réponse est toujours la même. La psychanalyse est affaire de raison, la science aussi. La rationalité scientifique n’est pas le tout de la raison.
 

La psychanalyse est affaire de raison, logique et mathématique, mais n’est pas une science, elle relève de la raison qui n’est pas réductible à la logique canonique classique. Or la raison est unique, il ne saurait y avoir plusieurs raisons. Encore nous faut-il expliquer cela par le menu, dans le détail. Précisément la question de la raison à bougé depuis Freud.
Elle relève d’un type d’unité qui n’est pas réductible à l’unité scientifique classique, mais unité réel que nous avons défini ailleurs à partir de la négation
."

in Psychanalyse et Sciences, du fondement du discours de l'analyse,
page 1, Jean-Michel.VAPPEREAU, Plaisance, 08-10-1998,

       
 

...afin d’adopter une position rigoureuse au regard de la fonction des études nodales dans l’analyse, nous lui signalons (au lecteur) la réponse donnée par Lacan dès « Radiophonie »(1970), *, dans Écrits, volume II, à la question III qu’on lui pose, à propos de la métaphore et de la métonymie.
Il y trouvera l’emploi répété déjà plusieurs fois du mot :
abus, et du verbe : abuser, à l’adresse de ses propres élèves lorsqu’ils se trompent et en direction d’un professeur, qui, sans le citer, pille son séminaire. Mais Lacan n’est pas sans reconnaître que là où celui-ci croit le contrer, le disqualifier, il s’abuse avec un fort bel exemple de condensation littérale, car il le confirme.

C’est là qu’est toute la question. De la différence entre
la condensation freudienne et la métaphore poétique utilisée par Lacan pour illustrer celle-ci pour son auditoire des premiers temps de son enseignement.

Ce point est d’autant plus important qu’il emporte l’ensemble de la question du recours aux mathématiques dans la mesure, ou sans la mesure, mais est-ce la démesure qu’on nous oppose, en tant que les mathématiques se caractérisent :
1. par l’absence de métaphores dans leur écriture et dans leur discours, et
2. par la présence de condensations des plus pures, hyperdogmatiques parce que silencieuses.
(suite à droite)

 
Ici apparaît bien la différence entre science et psychanalyse, car nous dé-dogmatisons l’écriture obtenue du fantasme (Realitat), en revenant à la parole, dans la langue, du fait d’un enseignement qui constitue la tâche analysante dans la psychanalyse, avant et après la passe instantanée du :
« C’est écrit ! » recherché, voir ici « La troisième », *, à Rome en 1975.
« Il faut le faire ! », cela ne se mime pas comme nous pouvons le constater tous les jours dans le champ freudien, où fait défaut, absence, une doctrine du semblant un peu tenue. Il faut l’accomplir de manière effective (Wirklichkeit).


Vous trouverez la première version de cette structure donnée par Lacan en 1964 comme complément à son « Discours de Rome », *, dans un écrit intitulé « Position de l’inconscient », *, (Écrits, volume I p. 835-836) et peu aperçue car tout le monde lit le séminaire XI, Les fondements de la psychanalyse, (63-64) au lieu de cet écrit qui lui est contemporain. Cela est repris dans ce qui fait la voix de Lacan lorsqu’il répond à : Claudel répond les psaumes, avec « Litturaterre », *.

note pages 53-54, in sa claque, J-M.VAPPEREAU, 2008