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mathématiques et ... " applications " .... Sciences, Technologies, .... | ||||
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A | ||||
ASCHER Marcia | Mathématiques d'ailleurs, Nombres, Formes, et Jeux dans les sociétés traditionnelles, Sciences ouvertes, Seuil, Les Bushoong, population africaine, tracent de complexes figures dans le sable ; les Warlpiri d'Australie utilisent de subtiles logiques dans l'organisation des relations de parenté ; les Maoris de Nouvelle-Zélande pratiquent des jeux stratégiques où les probabilités jouent un rôle crucial ; les navigateurs des îles Carolines structurent l'espace de façon originale ; les poteries inca témoignent d'une connaissance raffinée des symétries géométriques. Autant dire que les idées mathématiques ne sont pas une exclusivité de la civilisation occidentale, même si la mathématique, en tant que science, s'y est développée. L'ethnomathématique, discipline neuve dont ce livre offre la première synthèse explore, au sein des multiples et diverses cultures humaines, le développement et les fonctions de leurs idées originales sur les nombres et les formes. Elle éclaire du même coup notre propre science, tout en nous apportant de passionnantes expériences ludiques, esthétiques ou sociologiques. Ainsi le traditionnel mais curieux pluriel que nous attachons aux mathématiques trouve-t-il peut-être enfin sa justification. |
Table, |
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B | ||||
BADIOU.Alain, HAERI Gilles |
Éloge des mathématiques, Essais, Café Voltaire, Flammarion, 2015, « Loin d’être l’exercice ingrat ou vain que l’on imagine, les mathématiques pourraient bien être le chemin le plus court pour la vraie vie, laquelle, quand elle existe, se signale par un incomparable bonheur. » |
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BACHELARD.G, |
- Le nouvel esprit scientifique, Quadrige, Puf, 1934, 2008, « Saisir la pensée scientifique contemporaine dans sa dialectique et en montrer ainsi la nouveauté essentielle, tel est le but philosophique de ce petit livre. » Cette phrase de Gaston Bachelard donne l’ambition du projet. En prenant pour modèle la révolution axiomatique des géométries non- euclidiennes, Bachelard démontre dans cet ouvrage publié pour la première fois en 1934 la nouveauté des théories physiques contemporaines – théorie de la relativité restreinte et générale et mécanique quantique. Celles-ci ont modifié les bases du savoir et rompu avec les représentations classiques. Bachelard en induit la nécessité de réviser en profondeur nos conceptions métaphysiques et les images qui s’y rattachent. Il analyse ainsi comment la relativité einsteinienne transforme les notions de temps et d’espace et comment la microphysique périme la notion de « chose ». Introduction : La complexité essentielle de la philosophie scientifique, Plan de l'ouvrage, - Chap premier : Les dilemmes de la philosophie géométrique, II. La mécanique non newtonnienne, III. Matière et rayonnement, IV. Ondes et corpuscules, V. Déterminisme et indéterminisme, VI. L'épistémologie non-cartésienne, |
pour le Canada, |
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BAUDET.Jean, blog, |
Nouvel abrégé d'histoire des mathématiques, Vuibert, 2002, 2012, 332p, (grande clarté de présentation !) " J'étudie l'apparition (déjà à la Préhistoire), le développement et les extraordinaires acquis de la pensée mathématique tout au long de l'Histoire, c'est-à-dire de la méditation sur les nombres (arithmétique) et sur les formes (géométrie), jusqu'au XXème siècle quand, grâce aux travaux notamment de Bertrand Russel et de Nicolas Bourbaki, "les" mathématiques ne forment plus que "une" mathématique. J'identifie ainsi, dans une réflexion plus épistémologique qu'historienne, la mathématique comme le langage de la raison, comme un des critères de la scientificité, et à vrai dire comme l'ossature de la civilisation occidentale. Mais en m'efforçant de comprendre (et donc d'expliquer) comment a progressé l'étude des nombres et des figures, avec notamment l'invention de l'algèbre par Diophante ou la création de la logique symbolique par George Boole, je suis obligé d'aller aux notions les plus radicales du travail mathématicien, et je fournis ainsi comme une "introduction à la mathématique" pour tous ceux - enseignants, enseignés, curieux... - qui éprouvent quelque difficulté à pénétrer dans le monde des algèbres et des topologies. Ainsi, faisant en somme d'une pierre deux coups, je donne à la fois un manuel d'épistémologie mathématique pour les savants confirmés et un ouvrage d'initiation pour les débutants" |
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Histoire des mathématiques, 2014 ? 346p, les principaux ajouts concernent à priori les premiers chapitres du livre, consultables ci contre, | (Table des matières, et 61 pages, ), | |||
BELIN, Pour la Science, | Les mathématiciens, de l'Antiquité au XXI eme siècle, Nouvelle édition, Belin, Pour la Science, Bibliothèque scientifique, 2007, Préface de C.VILLANI, medaille Fields 2010, L'enseignement y est pour quelque chose, tant on apprend à l'école des suites de théorèmes et de démonstrations désincarnés. Pourtant, "un mathématicien n'est pas une machine à déduire, mais un être humain.". Aussi ce recueil de 22 biographies (présentées par ordre chronologique) met-il de la "chair" dans les mathématiques en mettant en scène la vie de certains de plus illustres représentants de cette science et en installant un contexte autour de leur oeuvre. Et l'on découvre que l'histoire des maths est jalonnée de crises et de rebondissements. Plus encore, rares parmi les résultats que l'on croyait acquis et définitifs sont ceux qui le sont vraiment. Les mathématiques sont vivantes ! Le livre est un voyage dans le temps, d'Archimède (né en -287) à Jacques Adamard (mort en 1963), et dans l'espace : Grèce, Maghreb, Italie, France, Inde, Japon... |
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BELNA Jean-Pierre | Histoire de la théorie des ensembles, Ellipses, 2009 La théorie des ensembles a permis l'unification des mathématiques en servant de socle commun à leurs différentes branches : toutes y plongent désormais leurs racines. Cette organisation est relativement récente, puisque le concept d'ensemble n'est apparu qu'au milieu du XIXe siècle, lorsque des mathématiciens entreprirent de venir à bout de problèmes que la notion d'infini posait depuis l'Antiquité. Après les tâtonnements de Bolzano et à la suite des recherches de Riemann sur le concept d'espace, les véritables bases de la théorie des ensembles furent établies par Cantor et par Dedekind. Au tournant du siècle, la « crise des fondements» , en révélant ses faiblesses, imposa de l'axiomatiser. Une fois cette consolidation réalisée, par Zermelo principalement, la théorie put repartir de l'avant. À suivre le cheminement de pensée qui a présidé à cette élaboration, on entre en quelque sorte dans l'intimité de la notion d'ensemble. L'esprit des sciences On peut souhaiter explorer les sciences autrement que par les traités ou par les cours. Cette collection entend répondre à un tel désir de culture scientifique. Ses ouvrages, d'accès aisé, permettent à un large public de découvrir, de comprendre et d'apprécier. |
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BOLZANO.Bertrand, W, |
- De la méthode mathématique, correspondance BOLZANO-EXNER, 2008, Vrin, Voici les textes essentiels pour comprendre la naissance du courant analytique en Europe centrale et des prolongements au XX eme siècle. La deuxième, Correspondance BOLZANO-EXNER, est le débat qui s'en suivit, principalement autour du problème de l'objet des représentations et des thèses controversées de la logique de BOLZANO, à savoir sa conception des objets logiques en soi (proposition en soi), indépendants de la pensée et de la langue, et son concept d'intuition. Là s'est joué le sort de la philosophie autrichienne. BOLZANO n'a pas réussi à convaincre EXNER qui lui oppose avec ténacité les iées de HERBART. Ce dernier dominera donc la pensée autrichienne dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Cest thèmes furent repris plusieurs fois au cours des deux derniers siècles (par FREGE,TWADOWSKI, HUSSERL, QUINE) et n'ont jamais cessé d'être actuels. Ce débat âpre et ardu s'adresse à nous aussi. |
↑ | google.books, | |
SEBESTK.J |
- La logique comme théorie de la science selon Bernard BOLZANO, Jan SEBESTK, Open edition, 15 mai 2019, | |||
BURSZTEIN. Jean-Gérad, |
Névrose, noeud borroméen et espace de Hilbert, Nouvelles études freudiennes, 2006, Dans l'histoire de la psychanalyse, la référence récurrente au savoir médical comme garantie tenait au fait qu'on ne comprenait pas comment, en dehors de la médecine, la psychanalyse pouvait être une science. La nouveauté qu'a apportée Lacan par rapport à Freud a été de situer le scientifique de la psychanalyse et sa problématique dans un lien de coextension aux mathématiques et à l'approche structurale borroméenne (R, S, I, S). Selon nous, cette coextension permet de générer des formulations théoriques liées aux objets psychanalytiques qu'on appellera objets psychanalytico-mathématiques, (objets ?-M). C'est ainsi qu'un enseignement sur la structure du psychique inconscient peut se réaliser. Seul, le développement effectif de cet enseignement peut alors tracer la frontière entre ce qui est actuel et ce qui est caduc dans l'enseignement de la psychanalyse. |
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C | ||||
CANGUILHEM.Georges | Idéologie et rationalité dans l'histoire des sciences de la vie, Problèmes et controverses, J.VRIN, 2002, (2009 Poche). Pour Canguilhem, l'entrelacement de l'idéologie et de la science doit empêcher de réduire l'histoire d'une science à la platitude d'un historique, c'est-à-dire d'un tableau sans ombres de relief . Le vivant, en tant qu'objet de la biologie, est lui-même le produit d'une histoire. Or, qui s'interesse à l'histoire de la biologie par intéret philosophique ne peut manquer d'être frappé par la permanence d'une tendance à l'anticipation du savoir a venir - une anticipation qu'il faut bien qualifier de présomptueuse, et qui peut se révêler précipitation vers l'impasse. Peut-on tenir pour idéologie ce dépassement-déplacement de l'objet scientifique ? Dans l'histoire des sciences de la vie, la tentation permanente de l'idéologie est-elle ou non le symptome d'une aliénation, comparable à celle que les marxistes s'efforcent de dénoncer dans l'ordre de l'économie politique et de la sociologie ? |
Texte,
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Etudes d'histoire et de philosophie des sciences concernant le vivant et la vie. CANGUILHEM.Georges, Cet ouvrage, qui appartient à la décennie la plus brillante de la vie intellectuelle française au cours du siècle dernier, fit événement. Il consacrait de manière définitive la réputation de Georges Canguilhem maître théoricien de l’épistémologie historique, il articulait une lecture aujourd’hui canonique de la pensée bachelardienne et il offrait une série d’études bientôt tenues pour exemplaires. |
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La connaissance de la vie, Hachette, 1952 , Vrin, 1965, 1992 Georges Canguilhem (1904-1995), médecin, philosophe et épistémologue français. En 1955 il est nommé professeur à la Sorbonne et directeur de l’Institut d’histoire des sciences, succédant à Gaston Bachelard; il occupera ce poste jusqu’en 1971. |
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dont Machine et Organisme, in La connaissance de la vie, Hachette, 1952 (pp 124-159) Après avoir été longtemps admise comme un dogme par les biologistes matérialistes, la théorie mécanique de l'organisme est aujourd'hui tenue par les biologistes se réclamant du matérialisme dialectique comme une vue étroite et insuffisante. Le fait de s'en occuper encore d'un point de vue philosophique peut donc tendre à confirmer l'idée assez répandue que la philosophie n'a pas de domaine propre, qu'elle est une parente pauvre de la spéculation et qu'elle est contrainte de prendre les vêtements usagés et abandonnés par les savants. On voudrait essayer de montrer que le sujet est beaucoup plus large et plus complexe, et philosophiquement plus important qu'on ne le suppose en le réduisant à une question de doctrine et de méthode en biologie. suite ci-contre, |
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CANTOR par BELNA Jean-Pierre, |
CANTOR, Les Belles Lettres, Figure du Savoir, 2000, 2003, Georg Cantor (Saint-Petersbourg, 1845 - Halle, 1918) est un mathématicien allemand de génie qui a révolutionné sa discipline. Père de la théorie des ensembles, il a introduit la notion de nombre infini (1873), faisant ainsi de la mathématique un "paradis". Ce ne fut pas sans difficultés: théoriques, philosophiques et personnelles. C'est cet itinéraire qu'on retrace ici, en contant la vie tragique d'un véritable créateur, qui mourut en clinique psychiatrique, tout en expliquant le plus clairement possible les concepts essentiels qu'il a dégagés en mathématique. Son Œuvre se situe au carrefour d'une rénovation complète de cette science, entre Bolzano et Weierstrass, Hilbert et Gšdel, dans une tradition qui parcourt tout l'héritage de la philosophie occidentale, de Platon et Aristote à Spinoza et Leibniz. |
Persee compte rendu, |
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CANTOR Georg | Sur les fondements de la théorie des ensembles transfinis, Jacques Gabay, 1889, 1989, 2011, Traduction MAROTTE.F, Sur les fondements de la théorie des ensembles transfinis est la traduction française (par François Marotte, en 1899) de deux articles publiés en allemand dans les Mathematische Annalen, respectivement en 1895 et 1897. Cantor, après avoir révolutionné les mathématiques en ayant prouvé l'existence d'ensembles non dénombrables et — de ce fait — ouvert la porte à des infinis infiniment « plus grands » que d'autres, formalise ici le point d'orgue de son travail sur ce sujet, à savoir une « arithmétique » sur les ensembles infinis, prolongeant la notion de nombre fini usuel à des « nombres » infinis : les ensembles (ou nombres) transfinis. Dans cette réédition, Fernando Zalamea, grâce à sa préface et à ses notes, permet de restituer avec justesse toute la fraîcheur et l'inventivité de Cantor, laquelle à parfois été quelque peu « lissée » au fur et à mesure que ses théories ont été absorbées et intégrées à l'édifice mathématique au cours du siècle suivant. (ci-dessus Texte de Présentation du site des Editions spartacus). |
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Infini & transfinis, VILLEMIN.Gérard, | ||||
Nombre transfini, wikipedia,
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CARTAN.Elie | Théorie des groupes et géométrie différentielle, | |||
CAVAILLÈS.Jean | Sur la logique et la théorie de la science, 1947, Vrin, Cavaillès dessine les lignes directrices de sa théorie de la science : celle de Kant, de Bolzano, de Carnap et de Husserle. Son écrit n'est ni une étude historique de l'évolution de la science ni une description de son état actuel : Cavaillès y définit les conditions de la formation des structures conceptuelles qui font l'ossature de la science. Les thèmes suivants en commandent l'exécution : le caratère normatif des règles qui gouvernent la logique, le rôle décisif de la démonstration, L'autonomie de la science, son rapport néessaire à l'objet, son insertion dans l'histoire. Jean CAVAILLES est né à Saint-Maixent en 1903. Elève de l'Ecole Normale Supérieure en 1923, docteur ès lettres en 1938, il enseigne la philosophie à l'Université de Strasbourg, ensuite à la Sorbonne. Arrêté par les Allemands, il est fusillé à Arras en 1944. (Cette oeuvre est inclue dans les Oeuvres complètes de Philosophie des sciences, voir ci-dessous, |
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Philosophie mathématique, 1962, Vrin, CAVAILLÈS.Jean, Jean Cavaillès est l’un des plus grands représentants de l’École française d’histoire et de philosophie des sciences. Son œuvre, tôt et tragiquement interrompue, a atteint néanmoins un sommet de la pensée. Aussi est-elle douée d’un magnétisme qui l’emporte sur sa difficulté. Hourya Benis Sinaceur, agrégée de philosophie et Docteur ès Lettres, est membre de l’Institut d’Histoire et Philosophie des Sciences et des Techniques. Ses travaux portent sur les mathématiques modernes, la théorie des modèles et l’épistémologie française. |
Table des matières, avec bibliographie |
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W, |
Oeuvres complètes de Philosophie des sciences, Hermann, 2008, « C'était un jeune professeur à la stature un peu voutée, mais au pas résolu, au front pensif et obstiné mais rayonnant, au comportement à la fois secret et cordial, au jugement sans complaisance, mais à la sensibilité vive. À Munich, en 1931, il a entendu un démagogue botté clamer dans les brasseries. Il avait rendu, à Fribourg, visite à Husserl, vieil homme amer. |
Vie de J.Cavaillès : cavailles.hypotheses, |
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SINACOEUR.H |
Jean CAVAILLES, Philosophie mathématique, par Hourya SINACOEUR, Philosophies, puf, 1994, voir item SINACOEUR |
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CHARRAUD.Nathalie, | Lacan et les Mathématiques, Anthropos,*, 1997, Trois mathèmes majeurs de Lacan, dans leur double face pulsionnelle (lien avec un savoir inconscient) et mathématique (objet à partir duquel s'est déployé un savoir mathématique) sont présentés dans ce livre : la stratégie qui servira de fil rouge à travers les textes des Ecrits, la notion topologique de voisinage qui ouvre une nouvelle approche des processus primaires de l'inconscient, et enfin l'infini, mathème par excellence par sa double imbrication à la fois subjective, intime pour chacun, et mathématique. |
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Infini et Inconscient, Essai sur Georg CANTOR, Anthropos, 1994, Economica, Comment expliquer qu'un mathématicien de l'envergure de Georg Cantor, qui fonda la théorie des ensembles, scruta la structure du continu et eut le courage, contre les préjugés de son épouse, de bâtir la théorie des nombres transfinis, soit mort dans la solitude à l'hôpital psychiatrique universitaire de Halle (Allemagne) ? S'agissait-il du prix à payer pour la part de transgression que comportaient ses extraordinaires découvertes ? On ne peut répondre à ces questions sans tenir compte de la liberté que Cantor prôna toute sa vie : liberté de la mathématique, mais aussi liberté d'un sujet qui fit le " choix " d'une voie qui devait le mener jusqu'à la folie. |
Prolongements : |
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CARTIER Pierre, CHARRAUD Nathalie, | Le Réel en mathématique, Psychanalyse et mathématique, Agalma, Diffusion Seuil, 1999, 2004, 396p, Ce livre est vivant, il fait vibrer la mathématique pour chacun. Il la prend par de bons bouts: aussi les questions y sont élaborées et rendues sensibles. Le lecteur en sortira changé : il aura touché à la chose. Est-ce possible ? Oui, parce que les auteurs, mathématiciens ou pas, psychanalystes ou pas, se sont manifestement enseignés en se rencontrant à Cerisy. Un désir de savoir émerge et insiste. Un exemple : trouver en quel point se recoupent le rêve de Grothendieck que cerne son ami et collègue Pierre Cartier et " un rêve de Lacan ", comme le nomme ici Jacques-Alain Miller. Dans sa singularité, chaque drame de l'affrontement du réel renvoie à une solitude que son témoignage élève à la dimension du partageable. Un autre : ce recueil démontre la fécondité de son exportation, sous les conditions mises à jour par Georges Canguilhem, pour un concept (le réel tel que le définit Jacques Lacan) dans un champ autre, ici mathématique. Une telle opération assure en effet la langue d'arrivée d'un signifiant nouveau en même temps qu'elle fourbit en retour le cristal du terme dans la langue d'origine. |
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CLOSE Frank, | Asymétrie : la beauté du diable, Où se cache la symétrie de l'Univers ? EDP, Sciences, 2001,
Notre Univers est asymétrique: d'après les lois de la physique, il devrait être uniforme et parfait, au point que la matière aurait dû être détruite un instant après sa création... et rien de ce que nous connaissons n'aurait pu apparaître. L'homme est, lui aussi, asymétrique, puisqu'un oeuf sphérique se transforme en un être hautement structuré, avec des organes asymétriques. Les molécules de la vie elles-mêmes diffèrent de leur image dans un miroir. Comment est née l'asymétrie du monde et comment s'est-elle répandue dans tout l'Univers ? Frank Close, physicien britannique reconnu et grand vulgarisateur, nous propose une visite guidée à travers l'histoire des découvertes et de l'élaboration des concepts. Cette promenade culmine avec les expériences menées actuellement au Cern, en Suisse: celles-ci tentent de reproduire le Sig Bang et l'apparition de l'asymétrie originelle. Quels résultats peut-on attendre de ces expériences ? Quelles en seront les conséquences sur notre compréhension de l'Univers ?
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CORI.René, LASCAR.Daniel, |
Logique mathématique, 1- Calcul propositionnel, algèbre de Boole, calcul des prédicats, Préface de Jean-Louis KRIVINE, Cours, Sciences Sup, DUNOD, 2003 Domaine d'une grande richesse, la logique mathématique donne lieu à des découvertes théoriques majeures. L'explosion de l'informatique, avec des applications et des intuitions nouvelles, lui a fourni une impulsion décisive et inédite. Ce cours, enseigné à l'université, traite de manière détaillée des domaines fondamentaux de la logique mathématique. Dans ce premier tome sont exposés le calcul propositionnel, les algèbres de Boole, le calcul des prédicats et les théorèmes de complétude. Le second est consacré aux problèmes de récursivité et de formalisation de l'arithmétique, aux théorèmes de Gödel et aux théories des ensembles et des modèles. Outre lecours, de nombreux exercices corrigés permettront au lecteur d'acquérir et de maîtriser les différentes notions exposées. L'ouvrage, n'exigeant aucune connaissance préalable en logique, se destine principalement aux étudiants en licence et master de logique, mathématique et informatique. Il intéressera également les élèves ingénieurs et les étudiants désirant s'orienter vers les mathématiques pures ou l'informatique, ainsi que les chercheurs et les ingénieurs de recherche en informatique. source Leclerc (!). |
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Logique mathématique, 2- Fonctions récursives, théorème de Gödel, théorie des ensembles, théorie des modèles, Préface de Jean-Louis KRIVINE, Cours, Sciences Sup, DUNOD, 2003. Domaine d'une grande richesse, la logique mathématique donne lieu à des découvertes théoriques majeures. L'explosion de l'informatique, avec des applications et des intuitions nouvelles, lui a fourni une impulsion décisive et inédite. Ce cours, enseigné à l'université, traite de manière détaillée des domaines fondamentaux de la logique mathématique. Dans le premier tome sont exposés le calcul propositionnel, les algèbres de Boole, le calcul des prédicats et les théorèmes de complétude. Le second est consacré aux problèmes de récursivité et de formalisation de l'arithmétique, aux théorèmes de Gödel et aux théories des ensembles et des modèles. Outre lecours, de nombreux exercices corrigés permettront au lecteur d'acquérir et de maîtriser les différentes notions exposées. L'ouvrage, se destine principalement aux étudiants en licence et master de logique, mathématique et informatique. Il intéressera également les élèves ingénieurs et les étudiants désirant s'orienter vers les mathématiques pures ou l'informatique, ainsi que les chercheurs et les ingénieurs de recherche en informatique. |
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D | ||||
DAHAN-DALMEDICO.A, PEIFFER.J, |
Une histoire des mathématiques, Routes et dédales, DAHAN-DALMEDICO.A, PEIFFER.J, Sciences, 320p, Point n°549, 1986, Seuil, L’histoire des mathématiques est celle des conjectures, des hésitations, des impasses, des modèles concurrents, des intuitions fulgurantes et des grandes synthèses théoriques. La naissance et le développement de l’activité mathématique sont ici replacés dans leur contexte historique et leur environnement culturel, économique et institutionnel. Le cadre est ainsi fixé pour l’étude précise des différents thèmes – équations, espace, limite, fonctions, lois, opérations – auxquels tout élève, étudiant ou enseignant est confronté. Les mathématiques ne se présentent pas comme un corps figé d’axiomes et de théorèmes ; elles tissent une toile en devenir qui suscite bien des curiosités. |
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DELVIN Keith, | Les Énigmes matématiques du 3eme millénaire, Poche Le Pommier, 2002, 2007, En 2000, le Clay Institute annonça l'ouverture d'une compétition historique : quiconque résoudra l'un des sept problèmes mathématiques non encore résolus à ce jour et jugés comme les plus difficiles et les plus importants du siècle gagnera un million de dollars ! Cent ans plus tôt, le mathématicien David Hilbert avait déjà proposé un ensemble de vingt-trois problèmes qui occupèrent largement les mathématiciens du XXe siècle. Les problèmes du troisième millénaire - choisis par un comité international de mathématiciens reconnus - sont de même stature et leurs solutions (ou leur absence de solution) joueront un rôle déterminant non seulement en mathématiques, mais pour les sciences en général. Dans ce livre à la fois fascinant et accessible à tout lecteur qui peut se rappeler un peu des mathématiques apprises au lycée, Keith Devlin présente avec beaucoup de clarté ces "Everest" des mathématiques contemporaines qu'il reste à grimper ! |
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DICTIONNAIRES des Mathématiques UNIVERSALIS voir ci-dessous |
↓ | - Dictionnaire des Mathématiques, T1 : algèbre, analyse, géométrie, Encyclopédie Universalis, Albin Michel, 1997, 2002, - Dictionnaire des Mathématiques, T2 : fondements, probabilités, applications, Encyclopédie Universalis, Albin Michel, 2003, |
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DIEUDONNÉ.Jean, Biographies & Bibliographies:
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Abrégé d'Histoire des Mathématiques; 1700-1900, Hermann, 1978, On reproche souvent à l'enseignement actuel des mathématiques son caractère prématurément abstrait : on a tendance à introduire d'emblée les notions fondamentales sous leur aspect général, qui ne paraît avoir guère de points communs avec les objets des mathématiques traditionnelles. Si cette manière de faire est souvent justifiée par la nécessité d'arriver rapidement à des théorèmes assez généraux pour être utilisables dans des contextes variés, il n 'en reste pas moins que ces notions générales peuvent être mieux comprises si l'on est conscient de leur origine et de la façon dont elles ont évolué à partir de concepts plus particuliers, mais plus proches de l'intuition. Le présent ouvrage vise à faciliter cette compréhension en replaçant les notions les plus élémentaires des mathématiques contemporaines dans leur contexte historique, tant en ce qui concerne leur évolution interne que leurs rapports avec les problèmes posés par les applications des mathématiques aux sciences de la nature. On y retrace le développement des principaux concepts et résultats dans les diverses branches des mathématiques durant la période qui va de 1700 à 1900 environ. Le choix de cette période est justifié tout d'abord par le fait que c 'est seulement à la fin du dix-septième siècle que sont mis en place les outils fondamentaux qui ont dominé depuis lors toutes les techniques mathématiques : le Calcul infinitésimal et la méthode des coordonnées cartésiennes, portant en germe la fusion de l'Algèbre, de la Géométrie et de l'Analyse qui caractérisera la mathématique de notre époque. |
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Penser les mathématiques, Inédit, Sciences, S29, Points, 1982, Sous la direction de DIEUDONNÉ.J, LOI.M, THOM.R, .... Le Séminaire de philosophie et mathématiques de l'École normale supérieure s'attache depuis quelques années à permettre le débat d'idées qu'appelle le développement impétueux des mathématiques. Mathématiciens, logiciens, philosophes, physiciens, linguistes, informaticiens y confrontent leurs rapports - de production, d'utilisation, de réflexion, de diffusion - aux mathématiques. Le présent recueil de textes issus des conférences du Séminaire s'intéresse tout particulièrement aux rapports cruciaux des mathématiques avec le langage d'une part, avec la réalité d'autre part. |
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Jean DIEUDONNÉ, est un des co-fondateurs du groupe Bourbaki. | Pour l'honneur de l'esprit humain, Les mathématiques aujourd'hui, Histoire de la philosophie des Sciences, Hachette, 1987, Jean Dieudonné est l'un de nos mathématiciens les plus connus. II est notamment co-fondateur du groupe de mathématiciens français qui, depuis cinquante ans, génération après génération, se relaient pour écrire les Eléments de Mathématiques de Nicolas Bourbaki, qui sont à la science contemporaine ce que les Eléments d'Euclide ont été à la science classique. Dans ce livre, Jean Dieudonné veut faire comprendre ce que sont les mathématiques en expliquant ce que font les mathématiciens, les problèmes qu'ils se posent et les idées qu'ils inventent pour les résoudre. Il s'est limité à quelques exemples élémentaires, qu'il évoque dans son texte et qu'il développe en appendice. Pour l'honneur de l'esprit humain est donc à la fois un livre accessible et un ouvrage de référence. Le souffle qui le traverse, c'est celui de la conception grecque des mathématiques comme art plus que comme science, comme recherche de la beauté pure, fille de rigueur, plus que de l'utilité. G.J. |
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DJEBAR Ahmed, | Une histoire de la science arabe, Points, S144, Sciences, Seuil, 2001,
L’histoire des sciences occidentale a longtemps affirmé qu’entre « miracle grec » et Renaissance, l’obscurantisme le plus total avait régné. La raison revenant, il est apparu que les savants des pays d’Islam, du VIIIe au XVe siècle, avaient certes traduit les ouvrages grecs et indiens, mais surtout défriché des domaines des sciences et des techniques qui ne se constitueront que bien plus tard en Europe. C’est la longue histoire de ce flamboiement culturel injustement méconnu qui est narrée ici. De Bagdad en Andalousie, des algorithmes d’al-Khwarizmi à la floraison des ouvrages savants, c’est toute une civilisation qui revit, où la liberté de pensée et la tolérance se sont alliées pour faire remarquablement progresser le patrimoine scientifique commun. Ahmed DjebbarHistorien des sciences, il est professeur émérite de l’université de Lille. Jean Rosmorduc |
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DOUROUX.Ph, |
Alexandre.GROTHENDICK, Sur les traces du dernier génie des mathématiques, Allary Editions, 2016, Alexandre Grothendieck est considéré par ses pairs comme le dernier grand génie des mathématiques. Ses recherches ont permis, entre autres, le développement d’Internet. Au début des années 1970, il fuit tous les honneurs et s’oppose à toutes les institutions. Inquiet pour l’équilibre de la planète, il devient l’un des fondateurs de l’écologie radicale. |
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DU SAUTOY.Marcus, | La symétrie ou les maths au clair de lune, Essai, Editions Héloïse d'Ormesson, 2008, 416p, Qu'y a-t-il de commun entre un cube d'enfant, un rayon de miel, les mosaïques de l'Alhambra, le virus du sida, la molécule de benzène et la classification des quarks ? Leur symétrie, source constante de fascination pour les mathématiciens depuis des millénaires. Au-delà des formes harmonieuses perçues par notre oeil, des structures mathématiques simples et profondes sous-tendent ces objets et tant d'autres, naturels ou artificiels, matériels ou conceptuels. Avec enthousiasme et humour, Marcus du Sautoy nous fait découvrir ce pan majeur de l'histoire des mathématiques. Il nous conte la longue quête, toujours actuelle, de ces chercheurs, de Platon à Gauss, de Kepler à Conway, souvent géniaux, parfois excentriques, qui ont découvert et étudié les groupes de symétrie, à la fois si abstraits et si présents dans la nature. Accompagnant l'auteur, mathématicien lui-même, dans ses pérégrinations professionnelles, nous découvrons ainsi de l'intérieur le fonctionnement de la communauté mathématique à l'oeuvre. |
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La symphonie des nombres premiers, 2005, Points, Seuil ; 2011, Editions Héloïse d'Ormesson, Depuis Pythagore et Euclide, une petite musique insistante empêche les mathématiciens de dormir : celle des nombres premiers (qui ne sont divisibles que par eux-mêmes) et de leur étrange distribution dans la suite des nombres " normaux ". Pour raconter les péripéties d'une recherche séculaire et expliquer ses enjeux, il fallait une plume capable de filer la métaphore et de camper les grands héros de l'histoire - Riemann, "Wagner " des mathématiques, Hilbert, virtuose incomparable, ou Ramanujan, jeune prodige indien sans aucune culture mathématique pour qui les nombres étaient des "amis personnels" -, mais aussi d'expliciter les mille applications potentielles d'une recherche on ne peut plus fondamentale. Un remarquable succès de vulgarisation. |
Table, avis : |
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DUTARTRE.Philippe, | Les instruments de l'Astronomie ancienne, de l'Antiquité à la Renaissance, 2006, Vuibert, " Conçu et écrit par un auteur à la fois enthousiaste, expérimenté et maîtrisant son sujet, ce livre se lit à plusieurs niveaux et s'utilise de plusieurs manières. C'est d'abord une promenade pleine d'imprévus, d'étonnements et de plaisir dans les dédales de l'histoire de certains instruments qui ont constitué les fleurons de la technologie astronomique à différentes époques et dans différentes civilisations. C'est aussi une présentation rigoureuse des principes et de l'utilisation de ces instruments, tous plus étonnants les uns que les autres, et ayant chacun une spécificité liée à son histoire ou à l'environnement qui l'a vu naître. C'est enfin une initiation, nourrie par une expérience collective d'enseignement théorique et par une pratique originale en atelier, qui part d'un concept scientifique, souvent d'une grande simplicité, pour le réaliser dans un instrument complexe, à la fois utile et beau. Les instruments qui ont été choisis pour illustrer les aspects technologiques de l'astronomie ancienne, sont autant de jalons dans l'histoire des outils scientifiques. On y trouvera la description de la sphère armillaire, des anneaux astronomiques (de Gemma Frisius, d'Oronce Fine et William Oughtred), des astrolabes (planisphériques, nautiques, universels), des quadrants (astrolabiques, universels, de sinus...), du nocturlabe et de la navicula. L'origine de chacun d'eux fait l'objet d'une investigation bien documentée puisant dans des articles de recherche récents. Ce qui permet, parfois, de corriger des informations erronées qui continuent de circuler, de reculer la date de l'invention d'un concept et d'attribuer la première réalisation d'un instrument à son véritable créateur. [...] Il faut enfin signaler qu'en plus de sa dimension à la fois culturelle et historique, l'ouvrage est un véritable outil pédagogique qui suggère aux enseignants un certain nombre de thèmes où le privilège d'entrer dans le monde de la technologie ancienne permet de découvrir les destins ordinaires, singuliers ou fabuleux, d'astronomes et d'artisans dont la passion a été de comprendre les phénomènes du ciel et de les faire comprendre aux autres. " Ahmed Djebbar, extrait de la préface. |
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Encyclopedie Universalis, Albin Michel, Dictionnaire des Mathématiques, |
Dictionnaire des Mathématiques, T1 : algèbre, analyse, géométrie, Encyclopédie Universalis, Albin Michel, 1997, 2002, |
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Dictionnaire des Mathématiques, T2 : fondements, probabilités, applications, Encyclopédie Universalis, Albin Michel, 2003, 58 articles et plus de 250 figures ou tableaux présentent les fondements des mathématiques, l'axiomatique, la logique mathématique et les logiques non classiques, les catégories et foncteurs, l'algorithmique, l'analyse non standard, les probabilités et statistiques, la théorie des catastrophes et la théorie des jeux, les applications des mathématiques. |
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EINSTEIN Albert, | Quatre conférences sur la théorie de la relativité faites à l'Université Princeton, 1922, 2005, Dunod, Première conférence : Espace temps dans la physique préreltiviste, p1, Deuxième conférence : Théorie de la relativité restreinte, p21, Troisème conférence, Théorie de la relativité générale, p49, Qutrième conférence, Théorie de la relativité générale, suite, p71/97 |
- - W, |
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De l'électromagnétisme des corps en mouvement, 1905, | uqac, |
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Lettre Eisntein-Szilard et réponse de Roosevelt, 1939, | uqac, |
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Pourquoi la guerre ?; 1933, | uqac, |
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FREGE.Gottlob | Ecrits logiques et philosophique, Points, Seuil, 1879, 1925, 1971,
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Les fondements de l'arithmétique, L'ordre philosophique, Seuil, 1884, Ouvrage capital aujourd’hui encore, Les Fondements de l’arithmétique, de 1884, donnent la première définition loique du nombre cadinal ; ils élaborent, pour ce faire, une théorie extensionnelle du concept : aussi comportent-ils, au plan philosophique, une critique minutieuse de l’empirisme, de l’abstraction au sens classique et du criticisme kantien : ils s’articulent, du même coup, à une théorie générale des fonctions qui constitute un progrès analogue celui qu’accomplissait, au plan mathématique, Dedekind à la même époque, sous le titre de théorie des applications, et qui ébauchait la substance d’une théorie « naïve » des ensembles. |
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Gottlob FREGE, Bertrand RUSSELL, Correspondance, 1902-1912, bilingue, Traduction, notes et introduction de Catherine WEBERN. E.P.E.L., L'UneBévue, 1980, 1994, | ||||
Frege, Encyclopédie philosophique, | ||||
FONTAINE.Joëlle SIMAAN.Arkan |
↓ | L'image du monde des Babyloniens à Newton, Vuibert, Adapt-SNES, Collection Inflexions, 1999-2010, |
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voir suite item SIMAAN |
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SIMAAN.Arkan | L'image du monde de Newton à Einstein, Vuibert-Adapt, 2005, | |||
G | ||||
GARDIES.Jean-Louis, biographie, |
PASCAL, entre Eudoxe et Cantor, Problèmes et controverses, Vrin, 1984 : "Les préoccupation anthropologiques de Pascal ne se dissocient pas de ses préoccupations d'ordre physique et surtout mathématique. Or les questions qui habitent l'ensemble étaient souvent déjà présentes dans la science grecque un siècle avant Archimède, en particulier dans la parties des Eléments d'Euclide que la tradition attribue à Eudoxe........" |
appofondir : |
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pour Gardies voir aussi Biblio Logique, | ||||
GÖDEL.Kurt, NAGEL.Ernest, NEWMAN.James-R, GIRARD Jean-Yves, |
Le théorème de Gödel, Science, S122, Points, Seuil, , 1931, 1958, 1989, Par son originalité et la supposée complexité dont il s'auréole, le théorème de Gödel a acquis un statut quelque peu mythique dans la science, la philosophie et les médias contemporains. Enoncé en 1931, ce théorème d' incomplétude à de fait bouleversé la question du fondement des mathématiques. Sa portée est surtout d'ordre méthodologique et philosophique ; ses difficultés techniques étant, quant à elles, très surestimées. Pour prendre en compte ces deux aspects, le présent ouvrage rassemble - outre la traduction de l'article original de Gödel - une version vulgarisée par E. Nagel et J. R. Newman de la démonstration de Gödel, et un texte du logicien J.-Y. Girard qui fait le point sur les problèmes d'interprétation du célèbre théorème. |
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GHYS.Etienne, | Poincarré et son disque , | |||
GROTHENDICK.Alexandre | ||||
DOUROUX.Ph, |
Alexandre.GROTHENDICK, Sur les traces du dernier génie des mathématiques, Allary Editions, 2016, | |||
GROTHENDICK.Alexandre | Récoltes et semailles I & II, tel, gallimard, 01-12-2021_13-01-2022 | |||
Réflexions et témoignage sur un passé de mathématicien | ||||
Considéré comme le génie des mathématiques de la seconde moitié du XXe siècle, Alexandre Grothendieck est l’auteur de Récoltes et semailles, une sorte de « monstre » de plus de mille pages, selon ses propres termes. Le tapuscrit mythique, qui s’ouvre sur une critique acerbe de l’éthique des mathématiciens, emmènera le lecteur jusque dans les territoires intimes d’une expérience spirituelle après l’avoir initié à l’écologie radicale. Dans cette tresse littéraire s’entremêlent plusieurs récits, « un voyage à la découverte d’un passé ; une méditation sur l’existence ; un tableau de mœurs d’un milieu et d’une époque (ou le tableau du glissement insidieux et implacable d’une époque à une autre…) ; une enquête (quasiment policière par moments, et en d’autres frisant le roman de cape et d’épée dans les basfonds de la mégapolis mathématique…) ; une vaste divagation mathématique (qui en sèmera plus d’un…) ; […] un journal intime ; une psychologie de la découverte et de la création ; un réquisitoire (impitoyable, comme il se doit…), voire un règlement de comptes dans “le beau monde mathématique” (et sans faire de cadeaux…) ». |
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H | ||||
HARDY.G.H & WRIGHT.E.M, |
Introduction à la théorie des nombres, VUIBERT & SPRINGER, 1938, 1979, 2007, 608 pages, Introduction de Catherine GOLDSTEIN, directrice de recherche à l'Institut de mathématiques de Jussieu, a rédigé une grande introduction à cette édition française dans laquelle elle explique la place et l'importance de ce livre dans les mathématiques. Traduction de François SAUVAGEOT, Publié pour la première fois en 1938, ce livre fondateur a sans cesse été réédité, indépendamment des radicales réorganisations du domaine de la théorie des nombres au cours du XXe siècle. Le texte est celui de la cinquième et dernière édition publiée par Oxford University Press en 1979, continuellement réimprimée depuis. Partisans de l'élémentaire et de la variété, les auteurs offrent ici ce qui se présente comme une série d'introductions : répartition des nombres premiers, problèmes d'irrationalité et de transcendance, congruences, représentation des entiers comme sommes de puissances, corps quadratiques, géométrie des nombres. La première qualité de l'ouvrage réside dans l'originalité du choix autant que dans le traitement des sujets. On sera saisi par la foule de théorèmes, discutés et démontrés en quelques pages, dont la variété rend hommage aux nombreuses facettes de cette théorie et à la multiplicité de ses applications. On trouvera aussi des sections consacrées par exemple aux sommes de Gauss et à leurs variantes, aux partitions et aux identités formelles ou encore aux tests de primalité, question restée longtemps marginale mais que la théorie du codage a remis récemment au premier plan de la recherche. Cette traduction comprend notamment un index très détaillé ainsi qu'une bibliographie autonome. Très sensible à la démarche des auteurs, le traducteur - enseignant-chercheur spécialiste de la théorie des nombres - s'est attaché à restituer leur style. Il a complété les entrées bibliographiques et, suivant la suggestion du texte, ajouté une figure nouvelle. Tous ceux qui aiment les mathématiques trouveront ici - bien mieux qu'un manuel ou un traité, ce qu'il n'est pas - un livre de vraies mathématiques en action, chose rarissime. |
Introduction à, wikiversité, Prolongement : |
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HILBERT David | David Hilbert, professeur à Göttingen, université où ont enseigné Gauss et Riemann, a apporté une contribution majeure à la plupart des domaines mathématiques, de ses classiques Fondements de la géométrie (1899) jusqu’à l’ouvrage collectif Méthodes de la physique mathématique. À Göttingen, Hilbert présente une étude de 23 problèmes mathématiques, dont il pense qu’ils guideront les travaux du XXe siècle. Ils stimuleront, de fait, une grande partie de la recherche mathématique du XXe siècle. Prolongement : DELVIN.Keith : Les Enigmes mathématiques du 3 eme millénaire, ci-dessus, |
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HUNTLEY.E.E, voir NEVEUX |
Le nombre d'or, | |||
HUSSERL.Edmund | La crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale, tel n°151, gallimard, 1954, 1962, 1976, La krisis, dont le manuscrit principal date de 1935-1936, est en vérité le testament de Husserl. Cela seul suffit à en assurer l'importance, du point de vue des études husserliennes. mais la fascination que ce texte exerce a une origine et des raisons plus profondes. C'est qu'en lui ne se termine pas seulement, l'histoire de l'entreprise phénoménologique, commencée un tiers de siècle plus tôt, ni seulement (du même coup) l'histoire de la philosophie occidentale moderne - cette odyssée du savoir dans le retour au soi ; en lui s'achève également le destin qui gouverne cette histoire. La méditation husserlienne est ici construite entièrement sur un renversement : dans un premier mouvement, en effet, on recule en deçà de la ratio pura des modernes par une longue et magnifique dé-construction de l'histoire de la philosophie moderne, jusqu'à faire apparaître dans la lebenswelt le refoulé et l'oublié de toute cette histoire, mais dans un deuxième mouvement, la lebenswelt se scinde en welt et leben - dissociation dans laquelle le premier devient un constitué, le second sa constitution dans l'égologie absolue. Le pivot du renversement étant l'équivoque de la phénoménologie de la perception. |
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L'origine de la géométrie, 1954, Puf, Texte, Contemporain des conférences de la Krisis…, ce célèbre fragment est révélé par la version que Fink en publie à la veille de la guerre. Les interprètes de Husserl (et d’abord Merleau-Ponty) en ont proposé des lectures fascinées et contradictoires. La richesse énigmatique de l’esquisse semblait y encourager. |
lire Frrançoise DASTUR, |
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JOUMIER/HUSSERL |
Lire HUSSERL, Laurent JOUMIER, ellipses, , Philo, 2007, voir ci-dessous ou voir LOGIQUE L’œuvre husserlienne peut être abordée par différents « chemins » conduisant à la phénoménologie transcendantale. Ce livre se propose d’accompagner le lecteur de Husserl sur plusieurs d’entre eux. Pour faciliter l’entrée dans des textes exigeants, il les met en perspective et apporte une explication et une illustration des concepts fondamentaux qui y sont à l'œuvre. Outre les grands ouvrages introductifs à la phénoménologie que sont les Idées directrices et la Krisis, ce sont les travaux de logique et de théorie de la connaissance (Philosophie de l’arithmétique, Recherches logiques, Logique formelle et logique transcendantale) qui constituent les principales étapes de ce parcours de lecture. |
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I | ||||
IFRAH Georges | Les chiffres ou l'histoire d'une grande invention, Robert LAFFONT, 1985, L'usage des chiffres 1,2,3,2,4,5,6,7,8,9,0, semble si évident que nous le considérons comme une aptitude innée de l'être humain. Il nous faut évoquer nos souvenirs des chiffres romains pour nous rappeler que l'on n'a pas toujours compté comme nous le faisons aujourd'hui ni écrit les chiffres de la même manière. Il y a donc une histoire universelle des chiffres, car toutes les sociétés, de la préhistoire à l'ère des ordinateurs, ont essayé de représenter les quantités et les ordres. Hésitante et discontinue, cette histoire est celle d'un évènement aussi révolutionnaire que la maîtrise du feu, l'invention de la roue, de la machine à vapeur ou la découverte de l'électronique. C'est l'histoire d'une grande invention, plus exactement d'une immense série de redécouvertes, qui converge enfin vers les chiffres que nous connaissons et la numérotation décimale de position qui s'est étendue à toute la planète. |
Table des matières, | ||
J | ||||
JOUMIER Laurent | Lire HUSSERL, ellipses, Philo, voir LOGIQUE, L’œuvre husserlienne peut être abordée par différents « chemins » conduisant à la phénoménologie transcendantale. Ce livre se propose d’accompagner le lecteur de Husserl sur plusieurs d’entre eux. Pour faciliter l’entrée dans des textes exigeants, il les met en perspective et apporte une explication et une illustration des concepts fondamentaux qui y sont à l'œuvre. Outre les grands ouvrages introductifs à la phénoménologie que sont les Idées directrices et la Krisis, ce sont les travaux de logique et de théorie de la connaissance (Philosophie de l’arithmétique, Recherches logiques, Logique formelle et logique transcendantale) qui constituent les principales étapes de ce parcours de lecture. |
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K | ||||
KLEIN Félix, | Le programme d'Erlangen, 1991, Editions GABAY, Les Grands Classiques Gautier-Villars, Table des matières, |
Table des matières, GABAY, Table des matières |
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Le programme d'Erlangen : Comme Descartes l’avait fait avec l’algèbre de son temps, l’Allemand Christian Felix Klein et le Norvégien Sophus Lie utilisent celle du XIXe siècle pour étudier la géométrie. Klein donne ainsi une classification des géométries en fonction de leurs groupes de transformations (programme d’Erlangen). Lie procède à une étude géométrique des équations différentielles, au moyen de groupes continus de transformation appelés groupes de Lie. Au XXe siècle, l’algèbre s’applique également à une autre approche de la géométrie appelée topologie. Au XIXe siècle, les fondements des mathématiques sont bouleversés, en particulier par l’ouvrage de George Boole, Recherches sur les lois de la pensée (1854), et par la théorie des ensembles de Cantor. Cependant, vers la fin du XIXe siècle, on découvre une série de paradoxes dans la théorie de Cantor. Bertrand Russell met en évidence un paradoxe à propos de la notion d’ensemble. Les mathématiciens reformulent alors des théories des ensembles suffisamment restrictives pour éliminer ces paradoxes, mais la question reste ouverte de savoir si d’autres paradoxes ne surgiront pas de ces théories, c’est-à-dire de savoir si ces théories sont consistantes. Depuis, et jusqu’à ce jour, on n’a pu donner que des démonstrations de consistance relative, c’est-à-dire correspondant au schéma suivant : la théorie A est vérifiée si la théorie B l’est. Un résultat particulièrement troublant est démontré en 1931 par Kurt Gödel : dans tout système d’axiomes, il est possible de construire des propositions qui ne peuvent être démontrées. |
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voir Mathématiques Vocabulaire sur gaogoa, et les lettres e et p dans Pianoeuds, | ||||
- Textes (I, II) mathématiques de F.KLEIN, gaogoa, - Klein et Lie, gaogoa, - KLEIN, biographie, gaogoa, |
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KOJEVE.Alexandre | L'idée du du déterminisme dans la physique classique et dans la physique moderne, Le livre de poche n°4113, 1990, Gallimard, biblio, essais, KOJEVE.Alexandre, Si la physique classique a largement contribué à modeler nos conceptions et nos représentations de la réalité, la théorie de la relativité et la théorie quantique introduisent aujourd'hui des bouleversements décisifs qui sont en train de transformer jusqu'à notre mode de pensée. |
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Le Concept, le Temps, et le Discours, Introduction au Système du Savoir, nrf, Gallimard, 1990, La philosophie a commencé d'exister comme une réflexion sur les discours des rhéteurs et des sophistes : elle interroge donc les discours sur leurs conditions de possibilité et sur leurs finalités. Cette question elle-même est discutée, et elle obéit à une perspective commandée par la logique et l'exigence qui la fonde, c'est-à-dire l'exigence de vérité. |
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L'origine chrétienne de la science moderne, | TEE, 5 pages, |
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KOYRE.Alexandre | Etudes galiléennes, Hermann, Editeur des Sciences et des Arts,1986, 2001, 342p Empruntant à Gaston Bachelard la notion et le terme de mutation intellectuelle, Alexandre Koyré décrit et analyse la transformation grâce à laquelle des notions, péniblement « inventées » par les plus grands génies, deviennent non seulement accessibles, mais encore faciles, évidentes pour les écoliers. Ce livre considérable, chef-d'oeuvre du plus illustre représentant de l'histoire des sciences en France au début de ce siècle, aussi unanimement apprécié à l'étranger, est à nouveau disponible. Publiées dès 1939 dans la collection « Actualités scientifiques et industrielles », les trois études : À l'aube de la science classique, La loi de la chute des corps et Galilée et la loi d'inertie sont reprises ici en un seul volume de la collection « Histoire de la pensée », fondée par Alexandre Koyré lui-même et issue en partie des travaux de l'École Pratique des Hautes Études. |
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Du monde clos à l’univers infini, tel n°129, gallimard, 1957, 1962, 1973, 349p La pensée philosophique et scientifique a accompli une révolution profonde aux XVIe et XVIIe siècles. De Copernic à Galilée, de Descartes à Newton et à Leibniz, Alexandre Koyré retrace les étapes de cette révolution spirituelle. «Un processus en vertu duquel l'homme a perdu sa place dans le monde ou, plus exactement peut-être, a perdu le monde même qui formait le cadre de son existence et l'objet de son savoir, et a dû transformer et remplacer non seulement ses conceptions fondamentales mais jusqu'aux structures mêmes de sa pensée.» |
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Etudes d’histoire de la pensée philosophique, tel n°57, gallimard, 1961, 1971, Alexandre Koyré a réuni trois ans avant sa mort (1964) ces Etudes d'histoire de la pensée philosophique. On retrouve ici la curiosité inlassable de l'auteur des études newtoniennes, qui nous livre une Histoire de la pensée philosophique de Zénon à Martin Heidegger, de Spinoza à Condorcet et à Louis de Bonald. L'auteur aborde à la fois les questions sur le vide et l'espace infini au XIVe siècle, celles sur le temps d'après la logique d'Iéna, dont la doctrine inspirera la phénoménologie de Husserl, de Heidegger et de Sartre, et d'autres sur la langue et la terminologie hégéliennes. |
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Etudes newtoniennes, nrf, Bibliothèque des Idées, Editions Gallimard, 1968, |
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Etudes d’histoire de la pensée scientifique, tel n°92, gallimard, 1966, 1973, Alexandre Koyré, historien des démarches scientifiques, grand connaisseur des siècles passés, constate que la science, recherche de la vérité, a pu dépasser l'homme: «Aussi surprenant que cela puisse nous paraître, on peut édifier des temples et des palais, et même des cathédrales, creuser des canaux et bâtir des ponts, développer la métallurgie et la céramique, sans posséder de savoir scientifique - ou en n'en possédant que les rudiments.» La science n'est pas nécessaire: n'exagérons pas son rôle historique. On voit quel intérêt celui qui n'est pas un simple technicien rentable trouve en l'histoire de la science: situer son modernisme à travers les révolutions qui ont secoué et secouent le monde scientifique, le situer dans l'unité de la pensée humaine. Ces Études d'histoire de la pensée scientifique sont donc, elles aussi, des Études de la pensée philosophique. |
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L | ||||
LADRIERE Jean | Limitations internes du formalisme, | Table de matières, | ||
LE LIONNAIS. F | Les grands courants de la pensée mathématique. Avec un avant-propos de Jean Ballard, 1962, Albert Blanchard, | Table des matières, | ||
LEVY-LEBLOND Jean-Marc |
La vitesse de l'ombre. Aux limites de la science, Science ouverte, Seuil, 2006, | |||
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MELGUEN.Bernard, | La mesure du temps, Editions Apogée, 2009, Fondamentalement le temps reste un mystère. A défaut de savoir ce qu est vraiment le temps, les hommes se sont toujours efforcés de le mesurer avec de plus en plus de précision. Il y a quatre mille ans l ombre d un simple bâton était suffisante pour régler la vie d un paysan de la vallée du Nil. Aujourd hui l extrême précision des horloges atomiques est nécessaire pour synchroniser les télécommunications et guider les avions et les satellites. L histoire de la mesure du temps est faite de découvertes géniales mais aussi de ruptures et de bifurcations imprévues qui ont transformé notre vie. Dans ce livre qui se lit comme un roman, découvrez la prodigieuse aventure des hommes à la conquête du temps. |
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MOULIN.Hervé | Fondation de la théorie des jeux, Collection Méthodes, Hermann Paris, Cet ouvrage introduit la théorie des jeux à deux agents qui a connu un immense développement au cours de ses quarante années d'existence. Un certain nombre de problèmes corrigés sont proposés au lecteur pour l'acquisition des modes de raisonnement spécifiques de cette approche. En appendice est réédité un ouvrage qui constitue la plus vieille référence en français aux travaux fondateurs de J.Von Neumann : « Sur la théorie mathématique des jeux de hasard et de réflexion « de René de Possel, publié en 1936. Ce texte expose de façon lumineuse les idées essentielles que la théorie des jeux allait vite formaliser avec succès. |
avis : |
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NEVEUX.Marguerite HUNTLEY.H.E, |
Le nombre d'or, Radiographie d'un mythe suivie de la Divine proportion, 1995, Sciences, Points, Seuil, Il a ses adorateurs, ses exégètes, ses livres cultes. Il aurait traversé les siècles, transmis de bouche de pythagoricien à oreille d'initié. On le retrouve, paraît-il, dans les toiles de Seurat, dans l'architecture gothique, sur la façade du Parthénon, et jusqu'au coeur de la Grande Pyramide. Le nombre d'or, symbole même des pouvoirs occultes du nombre, a tout d'un mythe immémorial. Une fois n'est pas coutume, les scientifiques sont en l'occurrence les principaux propagateurs du mythe, comme en témoigne ici La Divine Proportion du mathématicien H.E. Huntley. Et c'est une historienne d'art. Marguerite Neveux, qui procède pour la première fois, dans sa Radiographie d'un mythe, à la réévaluation critique et salutaire d'un nombre qui - le lecteur en jugera - est sans doute trop doré pour être honnête. |
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ODIFREDDI.Piergiorgio | Les mathématiques à l'aube du XXI e siècle, BELIN, Pour la science, 2004, traduction : Simona COCCO et Rémi MONASSON | |||
OPPENHEIMER.J.R | La science et le bon sens, Idées, n°30, Nrf, 1955, Gallimard, Cet ouvrage de J. Robert Oppenheimer est composé d'une série de conférences faites en 1953 par le grand savant atomiste américain au micro de la BBC. Le propos en était le suivant : élucider ce qu'il y a de pertinent, de salutaire et d'exaltant pour les hommes dans les récents progrès de la physique atomique. Le problème est à la fois très vaste et très simple : c'est celui du conflit ou de la conciliation des idées générales, sur lesquelles vit l'humanité depuis des millénaires, avec les vérités découvertes par la science depuis Descartes et Newton. Existe-t-il, dit l'auteur, "des rapports directs et, dans l'affirmative, de quelle nature, entre les vérités que la science découvre et les conceptions générales des hommes : leur métaphysique, c'est-a-dire leurs idées du réel et du primordial ; leur épistémologie, c'est-à-dire leur idée de la connaissance ; leur éthique, c'est-à-dire leur façon de penser, de parler, de juger et d'agir dans les problèmes humains du vrai et du faux, du bien et du mal"? Ce livre, qui étudie à fond le dilemme le plus fondamental peut-être de notre temps, puisqu'il affecte les bases mêmes de la conscience humaine, témoigne d'une intelligence et d'une science exceptionnelles, d'une pensée très puissante s'exprimant avec une clarté totale. J. R. Oppenheimer a fait ici ce dont peu de savants ont été capables : il a transcendé les problèmes scientifiques les plus ardus et les a convertis en problèmes humains. |
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OUELBANI Mélika, | Le Cercle de Vienne, Philosophies, puf, 2006, | |||
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POPPER.Karl.R, | La logique de la découverte scientifique, Payot, 1959,1968,1973, Qu’est-ce qui est scientifique et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Comment vérifier une théorie ? Qu’est-ce qu’une hypothèse scientifique ? Comment la connaissance progresse-t-elle ? Chef-d’œuvre de Karl Popper, ce livre puissant défend l’idée que pour être scientifique une théorie doit être réfutable par l’expérience. Le célèbre philosophe y discute Einstein ou Bernoulli, Heisenberg ou Schrödinger, mais aussi Russell ou Wittgenstein ; il déploie plusieurs concepts cruciaux, tels ceux de corroboration, de falsifiabilité, ou de critère de démarcation, sur lequel repose toute connaissance scientifique ; et il aborde des thèmes comme la simplicité, l’incertitude, le hasard et la probabilité, les rapports entre théorie et expérience, entre science et métaphysique. |
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QUINE-ROSSI |
Le vocabulaire de QUINE, Jean Gérard ROSSI, ellipses, 2001, | Table des matières, |
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R | ||||
ROSSI Jean Gérard |
Le vocabulaire de QUINE, Jean Gérard ROSSI, ellipses, 2001, | Table des matières, |
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RUSSELL Bertrand | La méthode scientifique en philosophie, PBP, n° 423, 2002, Dans ce livre, il a voulu montrer, à l'aide d'exemples, la nature, les espérances et les limites de la méthode scientifique en philosophie. Une méthode qui s'est progressivement imposée à lui au cours de ses recherches " comme quelque chose de parfaitement défini, susceptible de se ramasser en formules, et capable de fournir adéquatement, dans toutes les branches de la philosophie, toute la connaissance scientifique objective qu'il est possible d'atteindre ". |
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Introduction à la philosophie mathématique, Payot, 1921, 1991, Bertrand Russell (1872-1970) a laissé son nom à deux choses: un paradoxe et un tribunal. Le tribunal Russell, ou Tribunal international pour les crimes de guerre, fondé en 1966, avait vocation à «exposer à la conscience de l'humanité» les violations du droit des gens commises pendant la guerre du Viêt-nam. Le paradoxe de Russell, découvert au printemps de 1901, touchait aux fondements logiques les plus profonds de la pensée : il devait ouvrir la «crise des fondements» en philosophie des mathématiques. Qu'il s'agisse de logique ou de guerre, une même passion anime Russell : la vérité. En 1919, il écrit cette Introduction à la philosophie mathématique, tentative pour reconstruire les mathématiques en tirant la leçon des paradoxes. On trouvera dans ce livre rédigé en prison une présentation non technique de cette philosophie des mathématiques qu'on appelle le logicisme. On y découvrira également, en particulier dans les derniers chapitres, les grands traits d'une philosophie de la logique. |
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SERRES Michel, | Les origines de la géométrie, Champ Flammarion, 1993, Où et quand la science apparaît-elle ? En Chine, à Babylone, en Égypte ? De par le monde et dans l’histoire, toutes les cultures, peu ou prou, ont tenu des comptes, connu quelques nombres, observé les mouvements du ciel, suivi un calendrier, tenté de soigner les maladies. Une seule inventa de représenter des formes comme le carré, le cercle, la sphère… et de raisonner sur elles en rigueur. Où et quand cette Géométrie apparut-elle donc ? En Grèce, voici vingt-six siècles exactement. Pourquoi ? Comment ? Il existe si peu de réponses à ces questions que bien des historiens parlent de miracle pour qualifier un événement aussi rare. Que peut-on dire de nouveau sur de tels commencements, extraordinaires et inattendus ? Trouver des origines aussi cachées exige de réfléchir, au préalable, sur le temps ; découvrir celles de la Géométrie, de faire voir d’où vient son espace. Écrire, enfin, les débuts de l’histoire des sciences oblige à chercher, pour commencer, une science de l’histoire. Ce livre examine toutes ces questions. Il a demandé trente-cinq ans à son auteur pour en rendre claires les réponses. |
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SIMAAN.Arkan FONTAINE.Joëlle |
L'image du monde, des Babyloniens à Newton, Vuibert-Adapt, 2010, Avec leur génie mais non sans leurs faiblesses, ancrés dans la mentalité de leur temps, on verra nombre de savants se débattre inlassablement entre science et croyance pour que progresse la connaissance du monde. Au carrefour entre science, histoire et philosophie, on retrouvera bien sûr les grandes figures comme celles d'Aristote, d'Averroès, de Copernic, de Kepler, de Galilée ou de Newton, mais on pourra aussi apprécier, en ce xxr siècle où la tentation de l'irrationnel est grande, le plaidoyer des auteurs pour une science en perpétuel mouvement. Pour qui aimerait savoir comment s'est peu à peu construite l'image scientifique que nous avons aujourd'hui de l'Univers, voici une documentation claire et soigneusement illustrée animée par un récit vivant et coloré. |
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SIMAAN.Arkan |
L'image du monde de Newton à Einstein, Vuibert-Adapt, 2005, À l'époque de Newton, le monde était perçu comme figé. Il ressemblait à celui du Dieu de la Bible : le ciel était peuplé des mêmes astres, la Terre était habitée par les mêmes animaux et par des hommes identiques à Adam et Eve. Aujourd'hui, la science est fondée sur la notion d'évolution. Elle nous enseigne que les espèces animales changent, que les astres naissent et meurent eux aussi, que la Terre se transforme, que l'Univers est en expansion, etc. Mais toutes ces idées sont récentes. Elles ont donné lieu à des polémiques et provoqué parfois de vives résistances chez les gens de pouvoir, voire chez les savants. Comme nous tous, ces derniers observent le monde à la lumière de leur subjectivité. Même les plus brillants d'entre eux sont parfois victimes de leurs certitudes : la première réaction d'Einstein n'a-t-elle pas été de refuser l'expansion de l'Univers ? Comment est-on passé de Newton à Einstein, puis aux hypothèses actuelles ? En exprimant la plupart des idées de la physique en langage courant, Arkan Simaan nous fait découvrir l'étonnant cheminement de ces théories en suivant les hommes qui les ont élaborées. Pareille perspective relativise la science et - ainsi réincarnée à travers des biographies souvent fabuleuses - la découverte scientifique devient une passionnante aventure humaine. |
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SINACOEUR Hourya, W, |
Jean CAVAILLES, Philosophie mathématique, par Hourya SINACOEUR,, Philosophies, puf, 1994, Jean CAVAILLES est l'un des représentant les plus grands et le moins bien connus de l'Ecole fançaise d'histoire et philosophie des sciences. |
avis : |
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SMULLYAN.Raymond | Système formel, 1959-1961, (Theory of Formal Systems, sa Thèse de 1959 , ) (Système formel, W, ), que Badiou cite dans les Cahiers pour l’analyse numéro 10, (kingston, Marque et manque : à propos du zéro, ), quand il reproduit à partir de ce livre la démonstration de Gödel. |
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, | Le livre qui rend fou, Dunod, 1984, 172p, le livre initialement s’appelait Le tigre et la princesse, 1982, Wen Un jour, un collègue invite Raymond Smullyan à dîner en précisant : "Mon fils sera ravi de faire ta connaissance car il est passionné par tes livres d'énigmes!". Smullyan : "D'accord, mais je t'interdis de lui dire que je suis mathématicien!" En apprenti sorcier des mathématiques, Raymond Smullyan avance masqué. Avec Le Livre qui rend fou, un recueil d'énigmes stimulantes et ludiques, il guide le lecteur dans le monde étrange de la logique, sans jamais se départir de son humour et de sa fantaisie. Attention, en vous plongeant dans ce livre, vous risquez d'y perdre la tête! Deuxième partie, Jeux et métajeux: Quatrième partie, Soluble ou insoluble. |
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Les énigmes de shéhérazade, 1997, Flammarion, Nuit après nuit, la Shéhérazade de Smullyan ajourne l’échéance de son exécution, grâce à son habileté en mathématique et en logique. Tout commence le soir de la mille troisième nuit, alors que le roi, guidé par Edgar Allan Poe, s’apprête à sacrifier la princesse : des Mazdéens (disant toujours la vérité) et des Aharmanites (mentant constamment) aux voleurs d’Ali Baba, en passant parles anciennes énigmes arithmétiques d’Aahmès, la malicieuse Shéhérazade soumet alors au roi son mari 200 devinettes qui le tiennent de nouveau en haleine. L’une d’elles obligera le roi à l’épargner. D’austère, la logique se change en une plaisante discipline et le paradoxe d’Épiménide, le théorème de Gödel, le paradoxe de Russell ou encore le célèbre dilemme du prisonnier nous semblent tout à coup accessibles. Alliance savoureuse du drôle et du sérieux, du légendaire et du réel, ce livre enchantera les amoureux des mathématiques, les esprits férus de problèmes logiques. |
Table des matières, | |||
Quel est le titre de ce livre, Dunod, 2019, sur Les îles gödeliennes, qques pages --> Un homme regarde un portrait. Quelqu'un lui demande : "Qui regardez-vous ? " IL répond : "Je n'ai point de frère ni de soeur mais le père de cet homme est le fils de mon père". De qui regarde t il Le portrait ? Ce problème est L'un des nombreux casse-têtes que vous propose ce livre qui met au défi notre sens de la Logique ! |
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Gödel's Incompleteness Theorems, 1992, Les théorèmes d'incomplétude de Gödel, Dunod, 2000 (ISBN 210005287X), ), W, Plusieurs preuves du premier théorème d'incomplétude, y compris la variante de Gödel-Rosser, et dont les premières sont simplifiées en renforçant les hypothèses. Un exposé rapide sur le second. Source W, La logique mathématique est actuellement un domaine d'une grande richesse, qui donne lieu, depuis une soixantaine d'années, à des découvertes théoriques majeures. L'explosion de l'informatique, avec des applications et des intuitions nouvelles, lui a fourni une impulsion décisive. La collection Axiomes se propose d'accueillir des ouvrages de logiciens, depuis le manuel pour l'enseignement jusqu'à l'exposé des recherches les plus récentes. Son but est de couvrir le large spectre de la logique aujourd'hui : théorie des modèles, théorie des ensembles, récursivité, complexité, lambda-calcul et théorie de la démonstration, logiques non classiques... ainsi que son vaste champ d'applications en mathématiques et en informatique. L'importance des théorèmes d'incomplétude de Gödel est peu à peu perçue par le public, après avoir ébranlé la conception que les mathématiciens et les logiciens eux-mêmes avaient de leur propre discipline. Ces théorèmes prouvent, en effet, qu'un système d'axiomes cohérent et suffisamment expressif est susceptible de générer des énoncés dont la validité ne peut être démontrée dans le cadre des règles mêmes qui gouvernent la formulation de ces énoncés et leurs déductions. Cependant, la démonstration de ces théorèmes demeure méconnue, hormis par les spécialistes logiciens. Raymond Smullyan relève dans cet ouvrage une gageure a priori impossible : exposer en termes simples et limpides des démonstrations techniquement complexes, sans rien sacrifier à la rigueur mathématique. En effet, malgré l'aridité de la technique originelle de Gödel, les idées force qui ont conduit à ces démonstrations sont relativement accessibles. L'auteur présente ici une synthèse particulièrement brillante de cinquante années de recherche sur les diverses approches de ces théorèmes. La dernière partie de l'ouvrage, en particulier, analyse les conséquences de ces résultats sur les récents développements de la logique modale. Ce livre séduira le spécialiste, qu'il soit mathématicien, logicien, informaticien, cogniticien ou philosophe. Il intéressera également tous les lecteurs désireux de saisir en profondeur les moments clés d'une démarche scientifique du plus haut intérêt. |
Table des matières, Leqeu Thierry |
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STEWART Ian, | Visions géométriques, Bibliothèque pour la Science, 1987 à 1993, Il n'est pas nécessaire de rendre les mathématiques plaisantes : elles sont une source de plaisir du plus haut degré. Il faut se donner du mal pour qu'elles soient ennuyeuses. Hélas, dans tous les pays, la plupart des programmes scolaires réussissent très bien à dégoûter des mathématiques les enfants avant qu'ils n'aient atteint l'âge de dix ans. Les mathématiques ne sont pas qu'une série de recettes de calcul qu'il faut appliquer avec prudence et rigueur : ce sont, au contraire, des idées avec lesquelles on peut jouer. Le plus triste est que l'apprentissage des mathématiques est long et il ne reste que peu de temps libre pour traiter, à l'école, les aspects intéressants de la discipline. Soyez cependant persuadé qu'ils existent. Je suis certain que ce livre vous les montrera, car j'ai la partie belle : je vous indique les côtés les plus chatoyants des mathématiques. |
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THOM.René | Paraboles et catastrophes, Champ, Flammarion, 1980, René Thom (1923-2002) est l’un des plus grands mathématiciens français. Médaille Fields (équivalent du prix Nobel) en 1958 pour ses travaux de topologie différentielle, il élabore au début des années 1970 la «théorie des catastrophes» – ou comment «un phénomène discontinu peut émerger en quelque sorte spontanément à partir d’un milieu continu» – dont l’influence a largement excédé les sciences dures. Dans ces entretiens, qui vont de la mathématique à l’embryologie, de la linguistique à l’anthropologie et à l’histoire, René Thom expose les grandes lignes de la théorie des catastrophes (où la continuité d’un système se trouve soudain rompue) et passe en revue, avec acuité et passion, les grands thèmes scientifiques de notre époque, de la physique atomique à la biologie moléculaire, du «progrès» scientifique et technologique aux relations complexes entre la société et la science. «Ce petit livre est une extraordinaire réussite en vulgarisation» (Jean Largeault). Table des matières, Introduction, 5, Chapitre I - Un regard sur les sciences, 19, Chapitre II - La théorie des catastrophes, 59, Chapitre III - Epistémologie et philosophie, 115, Notes, 161/191 |
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Prédire n'est pas expliquer, Champs, Flammarion, 1991, René Thom, célèbre pour sa « théorie des catastrophes », est l'un des esprits les plus féconds du XXe siècle. Ce livre, série d'entretiens avec Émile Noël, met en évidence la passion de toute une vie : expliquer, faire reculer les frontières de l'intelligible. Comment devient-on mathématicien ? Outre la formation et la carrière de René Thom, l'ouvrage expose la genèse et la destinée de la théorie des catastrophes, les polémiques qu'elle a suscitées et les positions philosophiques et épistémologiques de son auteur. En montrant qu'à côté de la science quantitative et prédictive il existe une approche qualitative dont la valeur explicative est peut-être plus fine et plus décisive pour la connaissance, René Thom engage un débat et propose une démarche scientifique extrêmement originale. |
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VUILLEMIN Julien | La philosophie de l'algèbre, Épiméthée, Puf, 1962-1993, Le tome premier de La philosophie de l'algèbre, publié en 1962, a pour objet des recherches sur quelques concepts et méthodes de l'algèbre moderne. La première partie contient une réflexion sur le développement de la théorie des équations algébriques, de Descartes à Galois. La seconde partie traite de la mathématique universelle à partir des travaux de Klein et de Lie. Elle en examine ce qu'on appelait au XVIIIe siècle la "métaphysique". L'auteur se proposait d'examiner dans un tome second les trois concepts de structure, d'infini et d'ordre. Cet examen l'eût conduit aux questions concrètes de la mathématique universelle. D'autres travaux et des parutions récentes sur ces sujets l'ont dissuadé de publier la première section de ce second tome et de rédiger les deux autres. Ces développements, d'ailleurs, n'auraient pas modifié pour l'essentiel la leçon du premier tome, dont la tâche est achevée en décrivant la révolution de pensée qui, au siècle dernier, a changé la nature de l'algèbre. J. V. |
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WARUSFEL André | Les nombres et leurs mystères, Points, Sciences, Seuil, 1961, Les nombres à eux seuls présentent toute la fascination des mathématiques, des concepts les plus élémentaires : les nombres entiers, aux plus subtils : les nombres « complexes », des applications les plus concrètes : comptabilité, ingénierie, aux problèmes les plus abstraits, telle la théorie des nombres « premiers ». C’est une passionnante initiation que permet ce voyage dans l’univers des nombres dont la cohérence et l’équilibre, « plus parfaits encore que ceux du mouvement des planètes qui éblouissait déjà les bergers de Mésopotamie, sont les signes peut-être les plus purs de l’essence divine de notre pensée ». Un voyage où la science n’exclut ni l’art ni la philosophie, et où le sérieux n’interdit pas l’humour. Après un demi-siècle, cet ouvrage, devenu un classique, n’a rien perdu de son intérêt et de son charme. |
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WITTGENSTEIN. Ludwig, | Tractatus logico-philosophicus, Tel gallimard, 1922, ( Logique, Langage, Philosophie, ..) Table des matières, Préambule ( et notes) du traducteur, Gilles-Gaston GRANGER, 9, Introduction par Bertrand RUSSELL, 13 TRACTATUS LOGICO-PHILOSOPHICUS, 29 Index, 113, Tableau des symboles, 123 |
le livre, unil, | ||
Leçons et conversations, sur l'esthétique, la psychologie, et la croyance religieuse, suivies de Conférences sur l'éthique, Traduit de l'anglais par Jacques FAURE, Présenté par Christiane CHAUVIRÉ |
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Remarques sur les couleurs, Traduit de l'allemand par G.GRANEL, T.E.R, bilingue, 1977, Edité par G.E.M ANSCOMBE, Non-Table : I, 88 remarques, p8 II, 350 remarques, p22, |
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ZASLAVSKY.Claudia | L'Afrique compte ! Nombres, formes et démarches dans la culture africaine, Editions du Choix, 1973, 1995, La contribution des peuples d'Afrique à la science des mathématiques est pour la première fois présentée ici. Utilisant les nombres et les formes comme principes d'organisation, Caludia Zaslavsky décrit les systèmes de numération - dont certains très complexes - les propriétés mystiques des nombres, la géométrie dans l'art et l'architecture, et les jeux mathématiques , qui révèlent une compréhension des mathématiques hautement développée... Introduction de John Henrik CLARK, |
Table des matières, avis : |
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