Hyacinthe
 
Ovide Métamorphoses Livre X
                                                             


D'une beauté exceptionnelle, Hyacinthe est aimé
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Dans la mythologie grecque, Hyacinthe (en grec ancien Ὑάκινθος / Huákinthos) est un jeune homme d'une grande beauté, aimé d'Apollon et de Zéphyr.
Il trouve la mort car Zéphyr était jaloux qu'Apollon fût aussi amoureux, alors il dévia le disque d'Apollon qui frappa Hyacinthe à la tempe, ce qui le tua.
De son sang naît une fleur qui porte son nom. Hyacinthe est un héros laconien, dont le tombeau et le culte étaient situés à Amyclées près de Sparte.
Les Hyacinthies, fête qui lui était dédiée à Amyclées, sont attestées à Cnossos et à Tylissos ainsi que dans beaucoup de cités doriennes .

Hyacinthe est le fils du roi Amyclas, personnification d'Amyclée, et de son épouse Diomédé.
D'après une autre tradition, rapportée par le pseudo-Apollodore, Hyacinthe est le fils de Piéros, héros éponyme de la Piérie, et de la muse Clio.
D'après une tradition rapportée par Lucien de Samosate et Hygin, Hyacinthe est le fils d'Œbale, roi de Sparte.
La fragment 171 du Catalogue des femmes du pseudo-Hésiode, restitué par Reinhold Merkelbach et Martin L. West, serait la plus ancienne expression littéraire connue du mythe d'Hyacinthe.
Hélène, tragédie grecque d'Euripide, est le plus ancien texte connu à rapporter le mythe de Hyacinthe12,13.
D'une beauté exceptionnelle, Hyacinthe est aimé d'Apollon et de Zéphyr, ou de Borée. Alors qu'Apollon lui apprend à lancer le disque, Hyacinthe est accidentellement (ou à cause de Zéphyr, selon la version) frappé à la tempe par le disque, et meurt. De son sang naissent des fleurs qu'on appelle, d'après le nom du jeune homme, des ὑάκινθοι / huákinthoi. Les pétales de la fleur portent l'initiale du jeune homme, Υ ou, selon la version, le mot ΑΙ, cri de lamentation d'Apollon.
Chez Ovide, le disque rebondit sur un rocher avant le frapper Hyacinthe à la tête,. Chez Commodien, le disque glisse des mains d'Apollon qui ne peut le retenir. Chez Servius comme dans le premier et le second des mythographes du Vatican, le vent qui dévie le disque est imputé à Borée.
Le pseudo-Apollodore offre une version différente : l'aède thrace Thamyris s'éprend de Hyacinthe, donnant ainsi naissance à la pédérastie. La version apollodorienne rejoint ensuite la version commune : Hyacinthe est aimé d'Apollon et tué accidentellement par lui, au cours d'un jeu de disque.
La rapport de la mort du héros et la naissance d'une fleur du même nom (Jacinthe) n'est attestée qu'à la fin IVe siècle av. J.-C. : sa plus ancienne mention connue se trouve dans les Histoires incroyables de Paleiphatos.
Dans la littérature romaine antique, Hyacinthe n'apparaît qu'avec Hygin

Apollon :
Jadis le roi des dieux brûla d'amour pour Ganymède, le jeune Phrygien, et un être se rencontra dont Jupiter put envier la forme. Il se change en oiseau, mais c'est l'oiseau qui porte son tonnerre. Soudain frappant l'air d'une aile empruntée, il ravit le pâtre du Scamandre. Maintenant encore Ganymède remplit sa coupe, et Jupiter, en dépit de Junon, reçoit le nectar de sa main.

Toi aussi, fils d'Amyclès, Phoebus t'aurait placé dans l'Olympe, si les destins sévères eussent permis ton apothéose. Du moins il te fait une sorte d'immortalité, toutes les fois que le printemps détrône l'hiver ; toutes les fois que le Poisson cache, au retour du Bélier, son étoile pluvieuse, tu renais, bel Hyacinthe, tu refleuris sur ta tige verdoyante. Toi, plus qu'un autre, tu fus cher à l'auteur de ma vie. Au centre du globe, les trépieds de Delphes réclamaient sa présence, tandis qu'aux bords de l'Eurotas, le dieu fréquente Lacédémone, ceinte de vivantes murailles. Sa lyre, ses flèches, tout l'importune, il s'oublie lui-même, rien ne le rebute, ni filets à porter, ni meutes à conduire, ni montagnes aux cimes escarpées à franchir avec toi ; une longue habitude entretient sa flamme.

Le soleil était au milieu de sa course, à distance égale de la nuit qui vient et de la nuit écoulée. Les cieux amis se dépouillent de leurs vêtements ; la liqueur onctueuse de l'olivier assouplit leurs membres ; ils s'apprêtent au rude combat du disque. Phoebus commence ; le disque, balancé par sa main, part, vole dans les airs, fend la nue qui s'oppose à son essor, et retombe longtemps après sur la terre, qu'il ébranle de son poids. Ainsi le dieu fait voir sa vigueur et son adresse. Imprudent Hyacinthe ! l'ardeur du jeu l'emporte. Soudain, pour saisir le disque arrondi, il s'élance ; mais, repoussé par le sol élastique, le palet bondissant se relève et frappe le front d'Hyacinthe, ce front si beau ! L'enfant pâlit ; non moins pâle lui-même, le dieu reçoit dans ses bras ce corps défaillant... Il essaie de le ranimer. Tour à tour, ô douleur ! il étanche le sang qui coule de la blessure, ou à l'aide de plantes salutaires il retient l'âme fugitive. L'art est sans vertu ; la blessure est sans remède. Ainsi meurent les violettes ; ainsi, dans un frais jardin, meurent les pavots et les lis, brisés par le pied du passant. Vainement la fleur reste-t-elle unie à sa tige languissante et décolorée. Elle penche aussitôt sa tête appesantie, elle ne se soutient plus, et son front s'incline vers la terre. Ainsi, la mort sur les traits, tombe le jeune Hyacinthe. Ses forces l'abandonnent ; son cou fléchit sous le poids qui l'accable et roule sur son épaule.

«Tu meurs, fils d'Oebalie, et ta riante jeunesse est moissonnée, dit Phoebus ; je vois ta blessure et mon forfait ; tu causes ma douleur et mes remords ; ma main te priva de la lumière ; oui, qu'on le grave sur mon front ; je suis l'auteur de ton trépas ! Et quelle est ma faute pourtant ? Ah ! l'on ne peut flétrir un jeu du nom de crime, si du nom de crime on ne flétrit aussi nos amours. Que ne m'est-il permis de donner pour toi ma vie ou de mourir avec toi ? Mais une loi fatale m'enchaîne ; du moins tu vivras toujours dans mon coeur ; ma bouche te voue un culte fidèle : tu vivras et dans mes chants et dans les plaintes de ma lyre ; fleur nouvelle, tu porteras l'empreinte de mes gémissements, et un temps viendra que, pour rehausser ta gloire, un guerrier magnanime écrira son nom sur les feuilles de l'hyacinthe».

 

Une hypothèse est que le Discobole appartenait en fait à un groupe. Myron a, en effet, composé plusieurs groupes statuaires, comme Héraclès, Zeus et Athéna ou encore Athéna et Marsys, qui nous est parvenu aujourd'hui.

Le Discobole pourrait appartenir à un groupe représentant Apollon et son amant Hyacinthe.

Selon la légende, Apollon tue son amant lors d'un lancer de disque. Une version du mythe explique que le disque a été détourné de sa course par Zéphyr dont Hyacinthe avait repoussé les avances. Pline mentionne d'ailleurs un Apollon sculpté par Myron dans son Histoire naturelle.
Le Discobole pourrait représenter Hyacinthe seul.
Hyacinthe était l'œuvre d'un culte chez les Spartiates, qui lui rendaient hommage dans le sanctuaire d'Amyclées. Il aurait pu jouer un rôle dans un cycle de rite de passage des jeunes soldats. La statue originale pourrait aussi être une œuvre votive offerte par un athlète après sa victoire dans une discipline. On ne sait pas sur quel site l'original en bronze, aujourd'hui disparue, se trouvait. Seules demeurent des copies en marbre d’époque impériale.

La plus célèbre d'entre elles est le Discobole Lancellotti, considérée comme la reproduction la plus fidèle de l'original. L’œuvre fut découverte sur le mont Esquilin au XVIIIe siècle et vendue à la famille Massimo, devenue ensuite Massimo Lancelotti. Réalisée au IIe siècle sous les Antonins, elle figure actuellement dans les collections du palais Massimo alle Terme, branche du musée national romain, à Rome.
Une autre copie connue, exposée dans le même musée, est le Discobole Castelporziano, découverte mutilée (la tête est perdue) dans le village éponyme en 1906, parmi les ruines d’une villa d’époque impériale. Cette copie est plus réaliste dans son traitement des volumes et témoigne des évolutions techniques survenues depuis entre le classicisme grec et la sculpture romaine impériale.

source wikipedia,

 
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Hyacinth_Bosio_Louvre

Tels sont les mots que profère Apollon d'une bouche véridique.
Bosio Hyacinthe
Etex_Hyacinthe_Salon_de_1833
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Apollon HyacintheRicci 1768 S Firenze Pal Pitti
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_1546-71_ca._(bargello)Paul_Dubois ?-Hiacynthe
Laboureur jeune Hyacinthe blesse par Apollon XVIII
Hyacinthus Francesco Massimiliano Laboureur
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