j'ai essayé de le relire ...
je vous raconte la trame pour ceusses et celles qui n'auraient jamais lu le livre !
une fille de joie "travaille" du côté de pigalle pour un maquereau corse doublé d'un cambrioleur
elle ne l'aime pas, mais il faut bien un protecteur, n'est-ce pas !
et puis elle croise un petit pédéraste, qui travaille pour un autre pédéraste momentanément "entôlé" ! elle tombe éperdument amoureuse de lui ! de son côté fille
j'en suis là ! ce dont je me souviens de mon ancienne lecture c'est que finalement le petit pédéraste essaye de "racheter" la fille à son "protecteur"
ben c'est illisible !! l'écriture est maladroite, le milieu décrit
incompréhensible et tellement distant de notre époque (ou peut être
pas suffisamment) qu'on n'arrive pas à y croire ni à s'intéresser
! et puis franchement, un pédéraste qui embrasse une "fille" à pleine
bouche dans un dancing de la place clichy !! ça ne tient pas trop debout
!!
Critique sympa d'une personne dont j'ai perdu le nom ! s'il ou elle se reconnait, qu'elle se manifeste pour signer son article ... merci en tout cas !
Francis CARCO
à Paris, L’Isle-Adam et ailleurs
Le jeudi 14 août 2003.
Carco naît en 1886 à Nouméa, en Nouvelle Calédonie,
où il vit ses dix premières années avant d’atterrir à Châtillon-sur-Seine.
Son père est fonctionnaire. Les exécutions capitales auxquelles
il assiste l’inspirent peut-être dans les raclées régulièrement
délivrées à Francis, raclées qui font naître
chez ce dernier poèmes et révolte intérieure.
Francis effectue des séjours réguliers chez sa grand mère,
4 rue du Lycée à Nice. C’est là qu’il écrira
son best-seller : Jésus la Caille, histoire d’un proxénète
homosexuel qui paraît en 1914.
C’est aussi à Nice qu’il rencontrera souvent Matisse, qui
y a établi ses quartiers d’hiver puis de vie (Carco est grand
amateur d’art et bon dessinateur). Non loin, il visitera également
Colette, dans sa Treille muscate (qu’il va cotoyer par ailleurs à l’Académie
Goncourt).
À 24 ans, c’est la "montée" à Paris. Pour
retrouver ses racines, il s’installe dans la province de la capitale :
Montmartre. Son port d’attache est Le Lapin agile, cabaret-café à l’enseigne
d’André Gill qui accueille également Mac Orlan, Dorgelès,...
et qui montre encore aujourd’hui ses belles couleurs sous la vigne de la
colline.
En septembre 1939, il emménage à L’Isle-Adam, avenue des
Bonshommes, à l’angle de la rue Charles-Hibert, avant de s’exiler à Nice
puis en Suisse. De retour cinq ans plus tard, il ne trouve pas facilement à se
loger à Paris et vient habiter La planque, belle maison située
21 avenue de Paris, toujours à L’Isle-Adam. _ Mortefontaine, la
patrie de Nerval -qui inspire Carco à plusieurs reprises- n’est
pas si loin.
Constant à Hérivaux (Luzarches),
La Comtesse de Ségur à Méry-sur-Oise,
Mauriac à Vémars,
Bernardin de Saint-Pierre à Eragny,
Petite bibliographie
Mon ami Carco. André Négis. Albin Michel, 1953.
Carco de Montmartre aux bords de l’Oise, article de Michel Décaudin
dans Balade en Val d’Oise sur les pas des écrivains, Marie-Noëlle
Craissati. Éditions Alexandrines.
Petite bibliographie
Mon ami Carco. André Négis. Albin Michel, 1953.
Carco de Montmartre aux bords de l’Oise, article de Michel Décaudin
dans Balade en Val d’Oise sur les pas des écrivains, Marie-Noëlle
Craissati. Éditions Alexandrines.
Carco, Francis (1886-1958), écrivain français, membre du groupe
des « fantaisistes ».
Synopsis du film
Auteur à succès de l'entre-deux guerres,
l''uvre de Francis Carco (plus de cent livres) se situait essentiellement dans
le « Milieu », Pigalle, Clichy, Montmartre. Ses personnages étaient
souvent des prostituées et leurs souteneurs, leur univers celui de la
nuit, de la pluie et du crime. Réduire Carco à cette image serait
trop simple. On oublie qu'il était d'abord un provincial, un poète,
l'ami de peintres. Il cultiva et entretint son personnage de « marlou » à partir
du succès de "Jésus La Caille". On oublie qu'il fut journaliste
et qu'il passa de la poésie à la chanson. Il fut également
scénariste et même interprète d'un film qu'il adapta de son
livre « Prison de Femme ». Homme de lettres, ami de Paul Bourget,
de Colette ou de Katherine Mansfield, membre de l'académie Goncourt et
commandeur de la légion d'honneur. Il vivait en bourgeois sur les quais
de la Seine, dans l'île de la cité ou dans l'île Saint-Louis.
Ce n'est que le soir, la nuit, qu'il traînait dans les quartiers chauds
de Paris accumulant notes et conversations pour bâtir ces récits.
Né à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), François Carcopino-Tusoli, dit Francis Carco, écrivit d'abord de la poésie (la Bohème et mon cœur, 1912) mais rencontra le succès grâce à son premier roman, Jésus la Caille (1914). Il y évoque le Pigalle des souteneurs, des malfaiteurs, des filles de joie, de l'argot, du crime et de la drogue. Il poursuivit dans cette veine avec l'Homme traqué (1922), l'Ombre (1933), Brumes (1936). Ses souvenirs, rassemblés notamment dans De Montmartre au Quartier latin (1927) et l’Ami des peintres (1944), montrent qu'il était lui-même un familier de ces quartiers pittoresques et de cette vie nocturne où se mêlent artistes et truands. Le succès de ses romans lui valut d'être élu membre de l'académie Goncourt en 1937. Outres ses autres recueils de poèmes (Vers retrouvés, 1920-1923 ; Petite Suite sentimentale, 1923-1937 ; Mortefontaine, 1946 ; Poèmes en prose, 1948), on lui doit de nombreuses biographies (le Roman de François Villon, 1926 ; la Légende et la Vie d'Utrillo, 1927 ; Verlaine, 1939 ; Gérard de Nerval, 1953).
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