Bouddhisme, Signe et ..... Dieu
Ecrits Techniques de Freud, Séminaire I, p1 18 novembre 1953
Sens de l'étude des textes et de son enseignement
La recherche du sens a été pratiquée, par exemple par
certains maîtres bouddhiste, avec la technique "zen". Le maître
interrompt le silence par n'importe quoi, un sarcasme, un coup de pied.
Il appartient aux élèves eux-mêmes de chercher la réponse
à leurs propres questions dans l'étude des texes; le maître
n'enseigne pas ex-cathedra une science toute faite mais il apporte cette réponse
quand les élèves sont sur la point de la trouver.
Cet enseignement est un refu de tout système, il découvre une pensée en cours de mouvement, mais néanmoins prête au système car elle est obligée de se représenter une certaine face dogmatique.
La pensée de Freud est la plus perpétuellement ouverte à la révision.
Radiophonie p 56 Scilicet 2/3 Question I -1970
.......je dirai sémiotique toute discipline qui part du signe pris pour objet, mais pour marquer que c’est là ce qui faisait obstacle à la saisie comme telle du signifiant.
Le signe suppose le quelqu’un à qui il fait signe de quelque chose.
C’est le quelqu’un dont l’ombre occultait l’entrée dans la linguistique.
Appelez ce quelqu’un comme vous voudrez, ce sera toujours une sottise. Le signe suffit à ce que ce quelqu’un se fasse du langage appropriation, comme d’un simple outil ; de l’abstraction voilà le langage support, comme de la discussion moyen, avec tous les progrès de la pensée, que dis-je ? de la critique, à la clef.
Radiophonie p 65 Silicet 2/3 Question II -1970
.....
D’abord que, sous prétexte que j’ai défini le signifiant comme ne l’a osé personne, on ne s’imagine pas que le signe ne soit pas mon affaire ! Bien au contraire c’est la première, ce sera aussi la dernière. Mais il y faut ce détour.
Ce que j’ai dénoncé d’une sémiotique implicite dont seul le désarroi aurait permis la linguistique, n’empêche pas qu’il faille la refaire, et de ce même nom, puisqu’en fait c’est de celle à faire, qu’à l’ancienne nous le reportons.
Si le signifiant représente un sujet, selon Lacan (pas un signifié), et pour un autre signifiant (ce qui veut dire : pas pour un autre sujet), alors comment peut-il, ce signifiant, tomber au signe qui de mémoire de logicien, représente quelque chose pour quelqu’un ?
C’est au bouddhiste que je pense, à vouloir animer ma question cruciale de son : Pas de fumée sans feu.
Psychanalyste, c’est du signe que je suis averti. S’il me signale le quelque chose que j’ai à traiter, je sais d’avoir à la logique du signifiant trouvé à rompre le leurre du signe, que ce quelque chose est la division du sujet : laquelle division tient à ce que l’autre soit ce qui fait le signifiant, par quoi il ne saurait représenter un sujet qu’à n’être un que de l’autre.
gggh
dsdsdfs
dsdfsd