Muses,
ARISTOCLES-Platon,


Sarcophage des Muses, 180-200CE, Vienne, Musée d'histoire de l'art
, MHA
Kunsthistorisches Museum, Maria-Theresien-Platz, 1010 Wien
Calliope (poésie épique), Thalie (comédie), Terpsichore (poésie légère et danse), Euterpe (flûte), Polymnie (pantomime), Clio (histoire), Érato (lyrique chorale), Uranie (astronomie) et Melpomène (tragédie)
Les 9 Muses, Sarcophage, Musée du Louvre, Paris
 
- se rappeler les neuf sœurs, dans l'ordre « Clio, Euterpe, Thalie, Melpomène, Terpsichore, Érato, Polymnie, Uranie, Calliope »
 
Les Muses (Gr. Μουσαι; Lat. Musa) étaient neuf soeurs, fruit de neuf nuits d'amour entre Zeus et de Mnémosyne (la Mémoire). Toutefois Diodore de Sicile (IV,7,1) qui cite Alcman ) ou Cicéron (De natura Deorum 3.21) leur donnent comme parents Ouranos et Gaïa.
(source clio)
La tradition la plus courante en fait les filles de Zeus et de Mnémosyne, "la mémoire". Zeus les aurait engendrées au terme de neuf nuits d'amour.
Hésiode, Théogonie, v. 53-67, (Source cndp),
 
Définitions :

- Chacune des neuf déesses qui, d'après les anciens, présidaient aux arts libéraux. Apollon et les Muses; les Muses, filles de Zeus et de Mnémosyne; les neuf Muses; Clio, muse de l'histoire; Euterpe, muse de la musique; Thalie, muse de la comédie; Melpomène, muse de la tragédie; Terpsichore, muse de la danse; Érato, muse de l'élégie; Polymnie, muse de la poésie lyrique; Uranie, muse de l'astronomie; Calliope, muse de l'éloquence: CNRTL.

-S'il est établi que leur nom (sing. Μοῦσα [ˈmoːˌsa]) reflète un ancien *montya, l'étymologie de cette dernière forme reste incertaine. Une hypothèse fait dériver le terme de la racine indo-européenne *men- / *mon- présente dans μένος / ménos et dans μνήμη / mnếmê. Mnémosyne dérivant du grec μνήμη, cela ferait des Muses, les Filles de la Mémoire. Tandis qu'une autre hypothèse propose de rattacher le mot à la racine *mont- du latin mons (« montagne »), et faire d'elles, primitivement, les nymphes des montagnes Olympe ou Hélicon. Toutefois, la racine grecque μουσ- se retrouve dans des mots tels que μουσική / mousikế (« musique »), μουσεῖον / mouseĩon (« musée »).
Source wikipedia

(Nous citerons les Muses dans l'ordre adopté par Hésiode)

  • Clio ; son nom est à rattacher au nom grec kléos, le renom, la gloire. D'abord muse de l'épopée, elle est devenue celle de l'histoire, qui immortalise la gloire des grands hommes. Unie à Piéros (de Thessalie) elle aurait donné naissance à Hyakinthos (Horace, Odes et Ovide, Fastes).
  • Euterpe, dont le nom signifie "qui réjouit, qui charme" (eu + terpô) est la muse de la musique et du chant (Horace, Odes). Unie au fleuve Strymon (fleuve de Thrace) elle aurait donné naissance à Rhésos, roi de Thrace.
  • Thalie dont le nom vient d'une racine grecque signifiant "pousser abondamment, croître", idée associée également à celle de fête, joie, etc. C'est la muse de la comédie. Primitivement elle était la muse de la poésie pastorale. Aimée d'Apollon, elle aurait donné naissance aux Corybantes
  • Melpomène, "la chanteuse", d'abord muse du chant puis de la tragédie (ou de toute poésie grave et sérieuse). Unie au fleuve Achéloos elle aurait donné naissance aux Sirènes (Horace, Odes).
  • Terpsichore, dont le nom signifie "qui aime la danse (et les chants)" ; on retrouve dans son nom la même racine (verbe terpô, charmer) que dans le nom de sa soeur Euterpe.(Platon, Phèdre).
  • Érato porte en son nom la racine du verbe grec signifiant "aimer" (erann) ; elle est la patronne de l'élégie amoureuse et se trouve donc en harmonie avec le mois voué à Vénus, le mois d'avril (Ovide, Fastes et Platon, Phèdre).
  • Polymnie (ou Polhymnie), dont le nom signifie l'abondante variété des rythmes" (Ovide, Fastes).
  • Uranie, dont le nom est clairement issu de Ouranos (l'univers) est considérée comme la muse de l'astronomie (Ovide, Fastes).
  • La première née s'appelle Calliope dont le nom signifie "à la belle voix" ; c'est la muse de la poésie épique et de l'éloquence (Horace, Odes, Lucrèce, de la Nature et Ovide, Fastes). La tradition en fait la mère du poète Orphée. On dit aussi que Calliope fut désignée par Zeus pour arbitre dans la dispute qui opposa Perséphone et Aphrodite pour la garde d'Adonis : Calliope aurait accordé, par un jugement à la Salomon, six mois de garde à Perséphone et six mois à Aphrodite. Celle-ci, furieuse de devoir partager Adonis, fit naître dans le coeur des femmes de Thrace une telle passion pour Orphée, fils de Calliope, que, dans leur avidité à le posséder, elles le mirent en pièces.
    Source : antiquite.ac-versailles.fr,
Commentaires :
 
 
 
Textes d'ARISTOCLES-Platon :
 
Bibliographie :
-
- Les neuf Muses (dieux grecs),
- Les Muses (Mythologoca.fr/Clio),
- Les Muses (antiquite.ac)
 
 
- Wikipedia,