Essence, οὐσία, ousìa,
ARISTOCLES-Platon,

 
 
 
 
 
Définitions :

Le concept d'essence (du latin essentia, du verbe esse, être, parent du grec ousia, οὐσία,) désigne en métaphysique une distinction de l'être. Il désigne « ce que la chose est », par opposition au concept d'existence qui lui définit « l'acte d'exister ».
Accident au contraire, se dit de ce qui appartient à un être et peut en être affirmé avec vérité, mais n’est pourtant ni nécessaire ni constant1.

La distinction entre essence et existence est souvent confondue avec celle entre substance et accidents. Cette distinction intervient pour traiter du problème du changement : la substance est ce qui est constitutif d'un être, ce qui persiste dans l'être au cours d'un changement.
Les accidents sont les propriétés susceptibles d'être modifiées. Par exemple, la cire de la chandelle de Descartes est solide tandis que la cire fondue qui coule le long de son chandelier est liquide : il y a eu changement d'un accident (solide/liquide) mais non de substance (la cire reste de la cire).

Pour résumer, l'essence est ce qui répond à la question du « qu’est-ce que » pour un être, tandis que la substance permet d'en dégager la nature « essentielle » et invariante.

Platon voyait l’essence comme idée (eidos). Les individus de cette espèce, sont les choses sensibles; ils sont des copies ou des imitations imparfaites des idées.
Les idées sont des modèles. Les idées sont pures et éternelles, sont séparées du monde des sens, et sont la réalité authentique.

La substance est un synonyme de l'essence. Il est important de connaître l'emploi fait par Platon de ce concept, puisque la philosophie aristotélicienne entretient un rapport critique diversement interprétable avec le platonisme.

Le mot « ousìa » est expliqué par Platon dans le Phédon, dialogue qui porte sur la réalité de l'âme et sa survie après la mort. Platon cherche donc à connaître « ce que c'est »1 que l'âme, et expose plusieurs théories qu'il critique (« l'âme-harmonie » des Pythagoriciens, par exemple). Platon en donne la définition suivante : « Ce que chaque chose se trouve être précisément. » Dans Euthyphron, l'ousia est définie comme l'essence2 c'est-à-dire la nature invariable et stable.
L'ousìa est l'essence par laquelle le monde est créé, et se divise en deux : L'ousia qui n'est conçue que par la pensée, et celle qui peut tomber sous les sens. Cette dernière n'est reconnue que par les sens l'autre est perçue par les yeux, .

La première substance comprend : Le démiurge, la matière, les formes des choses, et l'âme. Elle est une et permanente.

La seconde substance comprend tout ce qui reçoit une forme, tout ce qui est engendré et dont l'origine provient de la première essence ; elle est ce qui élève de la première essence à la seconde, à elle-même3.

wikipedia,

 
Commentaires :
 
 
 
Textes d'ARISTOCLES-Platon :
 
17- Phédon,
- Euthyphron,
 
Bibliographie :
 
 
 
- Wikipedia,