11- Euthydème, |
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[genre réfutatif, Eristique] |
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Dans le premier acte de cette "comédie", Euthymède demande à Clinias : Quels sont les gens qui apprennent ? les savants ou les ignorants ? |
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Le second acte contraste avec le premier par le sujet abordé : Socrate pose la question du bonheur : Ne voulons-nous pas tous être heureux ? Par un jeu de questions-réponses, Socrate en arrive à la conclusion que la sagesse fait réussir les hommes, "qu’elle ne commet jamais de faute" et "qu’elle atteint son but". |
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C’est le troisième acte qui débute et qui manque de peu de dégénérer en insultes lorsqu’un certain Ctésippe intervient (qui s’avère être l’amant de Clinias). Socrate calme le débat autour de la question du mensonge. |
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Dès le début du quatrième acte, Socrate pose la question suivante à Clinias : "Philosopher, c’est acquérir une science ?" En bref, la vertu consiste dans la science mais selon lui, il reste à découvrir la nature de cette science. |
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Socrate pourrait peut-être répondre mais il préfère (dans le cinquième acte) laisser aux sophistes le soin de se ridiculiser ne sachant formuler quelle est la science qui conduit au bonheur. Au départ, les sophistes annoncent qu’ils savent tout faire comme par exemple "tourner sur une roue" ou "faire des culbutes sur des sabres" ; ils disent qu’ils l’ont toujours su. Puis, la discussion prend une tournure confuse et les réponses deviennent grotesques et finissent donc par ridiculiser les deux frères sophistes |
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Encore une fois, à travers ce dialogue, on prend la mesure de la tactique employée par Socrate (appelée maïeutique) (aujourd’hui, le terme de "maïeuticien" correspond à l’équivalent masculin de sage-femme, bref, celui qui aide à accoucher), procédant à des questions qui conduisent progressivement à une vérité. Platon veut démontrer que les sophistes, au contraire veulent "briller" en énonçant des vérités toute faites. Corinne BUDE, |
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